Le Bureau des Avocats Internationaux (BAI) et le réseau FanmBAI ont organisé un point de presse suivi d’une conférence-débat ayant pour thème : « La corruption, un obstacle aux droits des femmes et à la justice sociale ». Ce point de presse a été organisé pour clôturer la série d’activités menées par le BAI durant la période des seize 16 jours d’activisme. L’objectif était de dénoncer le phénomène de la corruption, un véritable fléau pour les droits humains en général, et particulièrement pour les femmes et les filles qui subissent presque quotidiennement des actes de violence dans le pays.
Marie Kattia Dorestant, coprésidente du BAI, remercie toutes les organisations qui ont permis la réussite des trois jours d’activités que le Bureau a mis sur pied. Selon la coprésidente, la corruption est la base même de toutes les autres violations. C’est une barrière au respect des droits des femmes.
La corruption empêche les femmes et les filles victimes de toutes sortes de violences de trouver justice.
Elles vivent dans une peur constante, alors que les agresseurs et les violeurs achètent le silence de certains acteurs du système judiciaire pour faire disparaître les dossiers ou ralentir les jugements.
La corruption met des barrières aux services sociaux, économiques et politiques pour les femmes et les filles en Haïti.
Le BAI lance un appel à toutes les organisations de la société civile, à l’ULCC et à d’autres institutions encore, pour unir leurs efforts afin de lutter contre la corruption qui ravage le pays. Le BAI réaffirme son engagement à accompagner toutes les femmes et les filles victimes de violences pour qu’elles puissent obtenir justice et réparation. « Le Bureau des Avocats Internationaux continuera de sensibiliser et de mener des plaidoyers pour que l’égalité, la justice et l’autonomisation des femmes deviennent une réalité en Haïti », a ajouté Marie Kattia Dorestant.
De son côté, le directeur du BAI, Chadony Canon, s’est penché sur l’intérêt et sur la conférence-débat de cette dernière journée dans le cadre des 16 jours d’activisme. La conférence-débat, où les intervenants discuteront de la violence, de la justice sociale, de la corruption et de tous les sujets qui y sont liés, était à l'ordre du jour. Il soutient les déclarations de la coprésidente du BAI en affirmant que le Bureau ne cessera jamais de soutenir les femmes et les filles victimes de toutes formes de violence.
En clôturant cette série d’activités, le BAI réaffirme sa détermination à combattre la corruption sous toutes ses formes et à défendre les droits des femmes et des filles à travers le pays. Les responsables appellent une nouvelle fois les autorités et les acteurs de la société civile à joindre leurs efforts pour bâtir une Haïti plus juste, plus équitable et plus respectueuse des droits humains.
Sorah Schamma Joseph
