Le MOPANOUH, conjointement avec le mouvement Reveye Ayiti, a organisé une conférence de presse dans le but de présenter sa proposition officielle de sortie de la crise nationale, élaborée dans un contexte jugé urgent par les responsables de ces structures.
À travers cette initiative, les deux organisations disent vouloir contribuer à une solution institutionnelle face à l’impasse politique, sociale et sécuritaire que connaît le pays. Elles se tournent ainsi vers la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (CSCCA), qu’elles considèrent comme l’institution la plus légitime pour assurer une nouvelle transition à la tête de l’État.
Wilens Forestal, porte-parole de Reveye Ayiti, a dressé un tableau sombre de la situation nationale, évoquant l’insécurité généralisée, les dysfonctionnements gouvernementaux et une population laissée sans protection. Selon lui, le pays traverse une crise profonde qui affecte tous les secteurs de la vie nationale et met en péril la stabilité sociale.
D’après le porte-parole, la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif représente aujourd’hui la seule alternative crédible capable de conduire une transition réelle et efficace. Cette transition, a-t-il précisé, aura pour mission principale d’initier un dialogue national inclusif, de travailler au rétablissement de la sécurité, d’organiser des élections crédibles et de mettre en œuvre un plan d’urgence socio-économique répondant aux besoins immédiats de la population.
« Le 7 février 2025, nous devons sortir de ce désordre étatique. Nous croyons en une institution légitime et crédible qui nous permettra de sortir de cette crise, et cette institution est la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif », a affirmé Wilens Forestal.
De son côté, Jean-Philippe Exil, coordonnateur du MOPANOUH, a également pris la parole pour soutenir cette position. Il a souligné qu’il s’agit d’un impératif national, compte tenu de la crise sans précédent que traverse le pays. Il a aussi fait savoir que la population commence à se positionner clairement contre la corruption et rejette toute autre alternative que celle incarnée par la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif.
Sorah Schamma Joseph
