Notre pays Haïti est sous les eaux. Des centaines pour ne pas dire des milliers de familles sont sinistrées augmentant leur déboire parce qu’elles ne peuvent frapper à aucune porte pour des secours.
Et parallèlement, les crépitements des armes des bandits continuent de faire couler des flots de rivières de larmes qui inondent leur esprit les rendant invisibles, plus fragiles et vulnérables.
Ne sachant à quel saint se vouer.
Saint-Thomas, car ils veulent voir, pour ne pas dire palper les premiers gestes du Conseil Présidentiel de Transition(CPT). Un Conseil qui dès son démarrage a du plomb dans l’aile.
Les bandits continuent de défier l’autorité en amplifiant leurs actions criminelles(incendie de l’école Élie Dubois, assaut sur Solino, Delmas 24…). Les populations continuent d’être raketées pour pouvoir circuler. Les basses manœuvres des politiciens pour maintenir le statu quo dominent les conversations dans tous les salons. Encore les bandits légaux et alliés. Ce sont les manœuvriers qui imposent les éléments de langage et le relais est vite fait par une presse en grande partie misérabiliste et patatiste. De grandes gueules qui “s’auto proclament leaders d’opinions, mais qui dans la pratique sont de vrais dealers dans le sens plein du terme, assènent l’opinion avec des intox pour donner libre cours aux actes des politiciens et des malfaiteurs de tout poil qui nagent dans les eaux sales.
Ces mêmes eaux qui poussent les gens au-dehors avec les inondations du moment. Il faut dire que ces leaders/dealers sont grassement rémunérés pour leur sale boulot.
Ainsi, rien ne laisse présager qu’un nouveau soleil va se lever et l’espoir d’une transition de rupture semble se refermer. Et Haïti retournera dans son cycle infernal de broyage d’Esprits saints en tuant tout l’espoir.
À bon entendeur salut!
Marcel Poinsard Mondésir
03/05/2024
