La mascarade à démasquer

Un mariage incestueux entre deux parties répugnantes tissé dans une connivence honteuse et motivé par le même désir apocalyptique, détruire Haïti. D’un côté, Haïti reçoit un coup tragique d’une frange filiale pervertie et détraquée qui la vend aux Léviathans de l’Occident en contrepartie de quelques miettes dont elle ne jouira même pas à long terme. Une bande d’idiots utiles ! D’un autre côté, les véreux flibustiers de l’Occident sont animés d’un esprit revanchard pour faire payer à Haïti la bravoure de ses aïeux qui avaient conçu des stratégies impeccables pour libérer cette colonie ainsi que des sociétés voisines de la fournaise ardente de l’esclavage. Une bande d’hypocrites qui prétendent adhérer aux principes des droits humains !

En 2011, si Mirlande Manigat se démenait à jouer le jeu mesquin au teint traître et aux colonnes vertébrales courbées pour obéir aveuglément aux quatre volontés maléfiques du mauvais Blanc, elle serait coiffée 56e président d’Haïti. Le Blanc hypocrite adule de préférence les têtes fêlées, les cœurs démoniaques et les cerveaux détraqués aux dossiers souillés de vol, de viol et de cannabis. Intellectuelle, constitutionnaliste et professeure d’université, madame Manigat n’entrait pas tête baissée dans le schéma biaisé de l’Occident opulent qui veut être omniscient, omnipotent et omniprésent au sol, au sous-sol, dans la mère et dans les airs de la République historique. D’autant qu’elle ne jouit pas d’une large popularité à l’instar d’un Aristide de 1990, alors la chance du numéro 1 du RDNP de trôner à la tête de la première magistrature du pays était nulle.

Parallèlement, les diplomates pharisiens avaient allumé leur projecteur sur l’imposteur Michel Martelly. À scruter, le dossier de ce bandit séculaire connu d’ici et d’ailleurs -  d’ailleurs Michael avait connu la prison pour malversation - le Blanc abruti y voyait une parfaite adéquation entre ses TDRs voilés et ce candidat  malfrat. Merci Clinton et consorts pour votre amour sincère envers Haïti ! Devant les petits écrans, en plein air, sur les places publiques, devant le Palais National et sur Eastern Parkway, ce délinquant descendait son pantalon pour harceler hommes, femmes et enfants.

Lui a avoué avoir détourné des camions de marchandises pour servilement se soumettre à son addiction de sniffer. Lui a avoué ne jamais prendre les choses sérieuses au sérieux. Pourtant, dans une flagrante impertinence, le verdict lui était favorable pour devenir président d’Haïti, dans un contexte post-séisme qui requiert un leadership indomptable. Le Blanc traître de déduire « Et voici celui qui correspond à merveille à la mission de l’occident perfide ». Par cet être dégoûtant à la présidence, l’éducation sera démolie, la santé anéantie et la sécurité engloutie. Les références et les valeurs n’auront d’autres options que de se déguerpir. Sinon, entre les quatre planches elles se retrouveront sans forcément nourrir l’espoir d’un dernier hommage par la famille et les amis.

Le professeur Dorenoncourt, le bâtonnier Dorval et les policiers vendus au village du Diable en sont des exemples notoires d’un large échantillon de crucifiés sous ce règne d’un régime politique criminel qui distribue argent, arme et munitions aux jeunes des quartiers défavorisés. Cet empire de la kakistokratie ne fait aucune exception. Les mythes de l’intouchable sont renversés. Même les médecins et infirmières sont kidnappés au moment même de l’exercice de leurs métiers de donner des soins et sauver des vies. Au sein de l’église, le fidèle prie un œil fermé et un œil ouvert ; le pasteur prêche la bible à sa droite et son Neuf-millimètres à sa gauche. Haïti est tombée sur la tête !

 

La complicité

Placer la bêtise à l’hypophyse de ses axes stratégiques, il n’y a pas moyen plus efficace pour exterminer un pays. Haïti est le prototype typique de ce postulat bien connu par ceux qui créent la guerre ou le chaos pour arriver à leurs fins égocentristes. Surprise pour les naïfs et les incrédules ; mais, le Core-Group pernicieux pouvait prédire avec précision le décor catastrophique de 2022 depuis la période post-sismique de 2011 qui a vu les axes politiques démantibuler. Des êtres sans science et sans conscience ne sauraient garantir une bonne gouvernance. Ce n’est certainement pas dans un lapsus que le BINUH faisait l’éloge de la fédération des gangs qui kidnappent, tuent et bloquent toutes les artères du pays. Ils ont atteint leur objectif.

Dans un premier temps l’ingérence internationale a parrainé un monstrueux imposteur pour la faciliter dans ses convoitises soldées en des coups bas et des négociations sous le tapis qui tarissent les multiples ressources nationales. Les scandales de feu-vert accordé à la famille Clinton par le cartel PHTK pour exploiter des richesses minières du pays ne sont jamais clarifiés par cette famille présidentielle prédatrice de l’Occident qui néantise les ressources d’Haïti. La nation attend encore des explications auprès des responsables internes et des coupables externes sur le dernier contrat obscur du milliardaire américain Kanye West paraphé dans l’opacité par l’inculte chef d’État décapité en un autogoal par ses propres parrains. Un président ne devrait jamais s’arroger le droit de passer des ressources nationales pour satisfaire ses propres besoins politiques et financiers. Il s’agit de vols et de crimes de lèse-patrie à condamner avec la plus grande rigueur. Pourquoi Haïti est-elle une exception de l’application des règles des conventions internationales qui préconisent le respect des vies et des biens ? 

 

L’intégrité

Le cri de justice “Kote Kòb Petrocaribe a?” devait être sous les lèvres de tous les signataires des conventions contre les abus et la corruption. Pourtant, le BINUH, l’Ambassade américaine, l’Ambassade de France et l’Ambassade du Canada négocient avec les « Dwèt long » du pouvoir PHTK qui ont emporté dans les paradis fiscaux l’argent du Petrocaribe et du CIRH. Je ne comprends pas. PHTK est la cause du mal d’Haïti, par quelle réflexion un groupe imagine que ce groupuscule impliqué dans la cocaïne, les crimes humains et financiers pourraient faire partie de la solution ? Ils ont pillé, tout le monde le sait ; ils ont tué, tout le monde le sait ; ils ont galvaudé, tout le monde le sait. Pourtant, vous pensez faire de ces êtres répugnants des porte-paroles d’une certaine « parole d’espoir ». Qui êtes-vous alors ? C’est quoi votre incitation ? Binuh, dites-nous davantage.

N’a-t-il pas été élucidé par des investigations bien documentées que Lamothe, Martelly, Moïse, leurs copains, leurs femmes et leurs enfants ont sucé les ressources financières du pays en des contrats voluptueux hors-normes signés avec des firmes-écrans dont ils sont encore les propriétaires. Où sont les 25 stades, les hôpitaux, les écoles, les marchés publics, les ports et aéroports promis par les gestionnaires de ces fonds publics évaporés en des comptes bancaires individuels en Floride, en République dominicaine?   

Il a été sorti du rapport de la Cour des comptes que les programmes « Ede Pèp », « Ti Manman Cheri », « Banm Limyè Banm Lavi », etc. ont été un énorme désastre financier. Pourtant, ceux-là qui ont fait imprimer des dizaines de milliers de bracelets « rose et blanc » au coût unitaire de 90 dollars US continuent de ridiculiser toute une population. Une retouche de peinture du Rex-Théâtre valant des millions de dollars US ; la construction d’un échangeur sur la route de Delmas coûtant plus de 20 millions de dollars ; le CORE-GROUP serait-il complice de ces dérives financières ? À la lumière des conventions internationales, cette cause n’est plus haïtienne. Elle est internationale, car au sein des institutions de vigie, le détournement de l’argent, le blanchiment des avoirs et la corruption en général sont classés crime extrêmement grave.

Le pays est rempli de citoyens propres, intègres, compétents. Pourtant, le CORE-GROUP jure de braquer ses projecteurs sur les voleurs, les escrocs, les vilains et les assassins. Quel est alors le motif du CORE-GROUP ? Répugnant !

Carly Dollin

carlydollin@gmail.com

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