Satisfaction totale pour l' écrivain Gary Victor à la 46e édition du Salon du livre de Montréal

L' écrivain haïtien de renommée internationale Gary Victor était à la 46e édition du Salon du livre de Montréal qui s'est déroulé du 22 au 26 novembre 2023. À cette occasion, Gary Victor, auteur d' une œuvre abondante comprenant roman, récit et nouvelle, a dédicacé pour ses lecteurs son tout dernier roman : Le violon d'Adrien.

« J’ai été invité au salon par  ma maison d’Édition Mémoire d’encrier pour la promotion de mon nouveau livre Le Violon d’Adrien. Outre ce nouveau roman, la réédition de mes polars comme : Saison de Porcs et Soro ont attiré de nombreux lecteurs. Treize Nouvelles Vaudou continuent à susciter énormément d’intérêts. Ce sont les titres que j’ ai les plus signés après Le Violon d’Adrien», a fait savoir Gary Victor interrogé par le journal Le National.

« J’ ai été totalement satisfait a-t-il ajouté tout en exprimant son bonheur de rencontrer un bon nombre de lecteurs haïtiens  expatriés  à Montréal. L’ auteur du roman Je sais quand Dieu vient se promener dans mon jardin salue également la détermination et le support infaillible des lecteurs qui ont apprécié à leur juste valeur le travail de Mémoire d’ Encrier dans le monde de l’ édition à Montréal. «  Des Haïtiens expatriés ont fait le déplacement. Cela n’a pas été la grande foule au niveau de la communauté haïtienne, mais le public québécois en étant présent a tenu à montrer son admiration pour le travail de Mémoire d’encrier sous la houlette de son fondateur et directeur Rodney Saint Eloi », a-t-il fait savoir.

En lice pour le dernier prix Fetkann Maryse Condé,  Le violon d’Adrien raconte l’histoire d’un enfant qui rêve de devenir violoniste. Rite de passage à la vie d’adulte pour Adrien qui, pas après pas, et bien malgré lui, trahit famille, amis, valeurs pour survivre dans un pays où l’on tue les rêves les plus humbles. Les personnages, dans cette Haïti des années 1970, ont fait face à un quotidien pour le moins chaotique. Selon le romancier Gary Victor : « Ce récit est une douleur d’enfance que j’ai longtemps enfouie en moi. Ce violon est un fantasme, enfant, mon père ne pouvait pas acheter le violon dont je rêvais. J’avais un tel amour de la musique que j’étais déçu et malade. Plus de cinquante ans plus tard, me voici revenu à cette douleur, et à ce manque qui m’a façonné. »

Outre Gary Victor d’ autres auteurs haïtiens tels que la poétesse Lorie Jean Louis et Maxime Aurélien étaient aussi présents sur le stand de Mémoire d’encrier. Rappelons que quelque 88 000 visiteurs ont franchi les portes du Palais des Congrès de Montréal pour la 46e édition du Salon du Livre de Montréal, qui s’est tenue du 22 au 26 novembre 2023 soit une augmentation de 13 000 personnes par rapport à l’an dernier, selon les chiffres des organisateurs.

 

Schultz Laurent Junior

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