Fanon, Sixto, Laferrière, une réappropriation de la chair du maître par l’ (ex) / colonisé

Le refus de l’abandon, cette incapacité de se monter digne de l’amour de la blanche, cette indignité que porte en lui, le colonisé ou / l’ex/colonisé, participent de ce processus de non-valorisation (maintien de l’individu dans un état d’insécurité intérieure profond du colonisé, de lui-même). C’est à la femme ( blanche) de l’aimer et de cet ordre d’idée, il se considérera digne de l’amour du blanc et il se prendra ipso facto pour blanc.

Définir les rapports entre le colonisateur et le colonisé ne peut-être fondé sur « le prétendu complexe de dépendance du colonisé », thématique chère à Frantz Fanon. Ancrée sur cet angle son opinion c’est faire le jeu de placer le curseur sur les fondamentaux de la préexistence des germes de l’infériorité chez celui-ci et les faire précéder à la colonisation. Fanon a décelé quelques failles indicielles dans le livre de Mannoni « Psychologie de la colonisation » et a tenté de les questionner. Dans le quatrième chapitre de son essai « Peau noire, masques blancs », Fanon a formulé ainsi cette interrogation « pourquoi veut-il ( Mannoni) faire du complexe d’infériorité quelque chose de préexistant à la colonisation? » ( Fanon : 68) L’ auteur de « Les damnés de la terre » (1961) a critiqué la doxa de Mannoni en raison de sa tentative, « sa saisie malheureusement trop exhaustive des phénomènes psychologiques qui régissent les rapports indigène-colonisateur » (Fanon : 67), mais il n’en reconnaît pas moins l’importance du sujet abordé par ce dernier.

Le projet de l’article suivant essayera de fonder notre étude sur les relations entre le colon et le colonisé à travers la (ré) appropriation de « la chair du maître » par l’ (ex) / colonisé ? Le chapitre trois « L’homme de couleur et la blanche » ( Peau noire, masques blancs) de Fanon, quelques extraits de « La chair du maître » (1997) de Dany Laferrière, la Lodyans « J’ai vengé la race » (19…) de Maurice Sixto y constituent les éléments essentiels de notre analyse.

 

Problématique des relations : (ex) colon et ex/colonisé

Les textes ici étudiés se révèlent un contenu assez proche par la thématique tant par la diversité des canaux utilisés ( l’écriture ( Fanon et Laferrière) support sonore et cinématographique ( Sixto) que la multiplicité des genres ( Peau Noire, masques blancs/essai ;  La chair du maître ;  J’ai vengé la race/narration/fiction / Lodyans). Si Fanon tend à comprendre les comportements du colonisé par rapport à la blanche, dans la pure dynamique psychanalytique, Sixto et Laferrière ne posent pas le problème d’une manière totalement différente dans le cadre du discours et du récit.

La communauté de vues qu’évoquent les trois œuvres, en dépit de la diversité de support de diffusion ( écrit, sonore, visuel), situe ces productions dans les rapports asymétriques entretenus entre le colonisé et la race blanche. Ces relations sont marquées du sceau de l’incapacité, de l’indignité, du manque de considération ( le goût de déconsidération manifeste) du colonisé ou de l’ex-colonisé par rapport au blanc, d’où, là tout son drame.

En effet, si le colonisé se sent indigne, se sent frapper d’  « impossibilité morale, affective » ( Fanon :53), se montre incapable dans toute la vérité du terme d’aimer la blanche ( puisque celle-ci devrait lui donner au contraire la preuve que ce dernier en demeure digne ( preuve de dignité) et cultive en lui la peur d’être abandonné, les liens intimes entre la blanche et le noir portent les traces du désir de vengeance, de vaincre les vexations, les humiliations, donner le fouet en retour ( cocasse retour de l’ascenseur ) à la blanche, à défaut d’être victorieux sur le champ militaire, de battre à plates coutures le blanc, sur le terrain du savoir, de la science et de la technique, des progrès scientifiques, le noir ex/colonisé cherche au mieux la victoire sur le terrain des secrets de l’alcôve, des prouesses sexuelles. Fanon, dans le troisième chapitre de son livre « Peau noire, masques blancs », « L’homme de couleur et la blanche », a relaté deux anecdotes permettant de situer les rapports entretenus entre eux. La première en voici les termes généraux :

« Il y a une trentaine d’années, un Noir du plus pur teint, en plein coït avec une blonde “incendiaire”, au moment de l’orgasme s’écria : “Vive Schœlcher !” Quand on saura que Schœlcher est celui qui a fait adopter par la III République le décret d’abolition de l’esclavage, on comprendra qu’il faille s’appesantir quelque peu sur les relations possibles entre le Noir et la Blanche » (Fanon, 1952).

 

La seconde défile ainsi :

« Nous entretenant récemment avec quelques Antillais, nous apprîmes que le souci le plus constant de ceux qui arrivaient en France était de coucher avec une Blanche. À peine au Havre, ils se dirigent vers les maisons closes.

Une fois accompli ce rite d’initiation à l’ “authentique” virilité, ils prennent le train pour Paris. » ( Fanon : 58)

Fanon a emprunté la notion « la névrose de l’abandon », titre de l’ouvrage de Germaine Guex afin d’expliquer la situation du nègre dans ses relations avec la blanche. Germaine Guex la définit en ces termes « C’est sur ce trépied de l’angoisse qu’éveille tout abandon, de l’ agressivité qu’il fait naître et de la non-valorisation de soi-même qui en découle, que s’édifie toute la symptomatologie de cette névrose . (Guex :13)  » Le refus de l’abandon, cette incapacité de se monter digne de l’amour de la blanche, cette indignité que porte en lui, le colonisé ou / l’ex/colonisé, participent de ce processus de non-valorisation (maintien de l’individu dans un état d’insécurité intérieure profond du colonisé, de lui-même). C’est à la femme ( blanche) de l’aimer et de cet ordre d’idée, il se considérera digne de l’amour du blanc et il se prendra ipso facto pour blanc. Fanon n’a pas affirmé lorsqu’il opposé des arguments de cette force » En m’aimant, ( la femme blanche) elle me prouve que je suis digne d’un amour blanc. On m’aime comme un Blanc. Je suis un Blanc. Son amour m’ouvre l’illustre couloir qui mène à la prégnance totale... J’épouse la culture blanche, la beauté blanche, la blancheur blanche" ( Fanon :51 ). Dans le cas contraire, il va sans doute se complaire dans les réflexes de « l’abandonnique » lequel exige des preuves de l’aimée ( NDLR : la blanche) que celle-là l’aime ( vraiment). Voilà en quelques mots comment Fanon essaie de camper l’homme noir en situation amoureuse avec la blanche, il la présente comme celle de  :

« L’abandonnique réclame des preuves. Il ne se contente plus d’affirmations isolées. Il n’a pas confiance. Avant de nouer une relation objective. Il exige du partenaire des preuves réitérées. Le sens de son attitude est de “ne pas aimer pour ne pas être abandonné”. L’abandonnique est un exigeant » (Fanon : 61, 62).  Il est important de souligner n’est-ce pas cet état d’ insécurité intérieure, ces réflexes d’ incapacité, d’indignité, la névrose de l’abandonnique qui poussent le colonisé/l’ex/colonisé à considérer ses prouesses sexuelles comme de véritables dont le nègre doit sortir victorieux. Il plane un désir de vengeance des centaines de colonisation, de ravalement à l’état de la bête, des vexations, d’humiliations subies à faire payer à la malheureuse blanche. Celle-ci, dans le crâne même de ces ex/colonisés doit payer les crimes de leurs pères. Ce trait comportemental observé chez le noir dans ses interactions avec la blanche, si interaction y en avait, devait être étudié et analysé par les psychologues afin de mieux comprendre les réponses aux stimuli de la colonisation. On a fait les remarques de cette attitude déjà repérée chez le noir dans la dynamique des rapports entre le noir et la femme de type caucasien dans Peau noire, masques blancs. Dans « J’ai vengé la race » de Maurice Sixto, les liens dans le récits faits par l’ambassadeur haïtien avec la petite blonde ne diffère guère dans les anecdotes énumérées par Fanon. Il paraît cette désir de réaliser le rite initiatique de virilité, en baisant la femme blanche et ce, dans le complet désir d’avoir sa revanche des torts subis cinq siècles plutôt. Le discours du diplomate dans « J’ai vengé la race » l’a montré d’une curieuse manière. Il faut vengé les victimes du commerce triangulaire, les dizaines d’hommes, de femmes, d’enfants arrachés de la terre africaine, les innombrables coups de fouet, les marquages au fer rouge, les amputations, ces hommes que la méchanceté des colons ont inhumé vivants. Une évidence, on en disconvient pas ! Mais crocher à pleines dents, les petites blanches, les faire rendre gorge des forfaits de leurs colons de père !  Curieuse façon de faire payer l’addition au bourreau !

« La chair du maître » de Dany Laferrière, dans les séquences du récit, oppose la figure du maître dans toute son hétérogénéité. La figure du maître se décline d’une manière hétérogène dans la narration. Ici, c’est le père de Tina, ministre de son état, dont le Chat, déguste à pleine bouffée la chair de sa fille. Ailleurs, il correspond à Max, dont le meilleur ami, Frantz, lui a ravi et baisé sa fiancée si prude (Pour lui ( Max), l’ordre de se retourner ( « Tourne-toi ») et d’offrir les fesses, laque son ami jetait à sa fiancée, ne s’adressait qu’à lui. C’est lui, et lui seul, que l’ami voulait baiser, cet après-midi) ( Max est de retour, p.348)  . D’un côté, le maître fait allusion aux petits blancs de l’ hémisphère occidental que les jeunes du Bar L’Hibiscus tapent les blanches délurées revenues tout droit de l’Amérique du nord, etc. « La chair du maître » dans les 3 œuvres analysées, représente, d’une part, les femmes blanches ( Ellen, Sue, Brenda, Mrs Wenner, Mrs  Woodroff, et alii), l’adolescente June, née à Manhattan, de race identique que le colon ou l’ancien colon, d’autre part, la fiancée de Max, la femme d’occasion de Max ( Johanne), la directrice du Collège dont la mère du narrateur veut bien se payer les frais de sa fille et dont celui-ci s’est payé en retour - véritable retour de l’ ascenseur, la fille de quelqu’un de favorisé ( blanc, ministre, femme de riche etc.) Dans la lodyans « J’ai vengé la race » de Sixto, cette chair constitue la jolie petite blonde rencontrée à la librairie par le diplomate haïtien en poste à Paris. Fanon, lui, la représente à travers la vision du noir de la femme blanche ( comme une citadelle rêvée dont la prise d’assaut est vécue telle l’acquisition de la totale blanchitude -( attitude, couplée au bovarysme, manifeste par la totale conception mentale de l’atteinte de l’état d’être blanc par trans-substitution)- ou toute tentative d’échec se considère comme une vraie défaite, se résume à la déconsidération de soi, à l’auto- dévaluation, à la non-valorisation).

Fanon, dans « L’homme de couleur et la blanche (1952) », a montré, à travers la situation de Jean Veneuse, personnage principal du roman « Un homme pas comme les autres » de René Maran les troubles psychiques vécus du héros dans ses relations dans la société européenne et avec les blancs. Jean Veneuse se sent indigne et incapable d’être aimé par la blanche qu’il désire en dépit de toutes les assurances reçues. Il éprouve par ailleurs la névrose de l’abandon, se complaît dans l’auto-dévaluation puisqu’il ne satisfait jamais en dépit de la marée des preuves fournies par l’aimée, en l’occurrence, la blanche. Sa déception demeure beaucoup plus grande, puisqu’il est miné par la peur d’être abandonné.

Les deux anecdotes narrées par Fanon dans le chapitre 3 de son essai recoupent la scène rapportée dans le discours de l’ambassadeur tenu aux quatre visiteurs dans « J’ai vengé la race ». On perçoit une certaine similitude dans la satisfaction éprouvée par l’ homme de couleur dans la conquête de la chair blanche « Vive Schœlcher » dans le texte de Fanon et « Liberté ou la mort » dans le récit de Sixto.

Les propos tenus par le diplomate éclairent la structure des rapports entre le noir et la blanche lesquels sont largement fondés sur les réflexes du désir de vengeance, de vaincre les vexations, les humiliations, donner le fouet d’une autre manière à la femme blanche. Telle constitue la teneur de la longue harangue de l’ambassadeur à ses congénères :

« Je viens de travailler pour vous, je viens de vous venger... Je viens de vivre au bord de la Seine, l’épopée de 1804, vous partagerez ma fierté, ma satisfaction, ma joie »

 

Et dans l’accomplissement de l’acte, il cloue :

« Quelle ivresse, quelle harmonie l’Afrique se mêlait à l’Europe, Quel synchronisme, quel défoulement au niveau des quatre éléments, mais, surtout Messieurs, quelle victoire, c’était la victoire de l’esclave rendant la monnaie de sa pièce au colon ».

Il s’agit bien d’une curieuse et discutable façon de passer l’addition des torts au colon ou à tous les apparentés de type caucasien. La réplique du noir aurait pu être différente sans chercher à se reproduire dans le schéma simpliste érotique. Tirer partie ou vengeance des relations sexuelles avec la blanche afin de la faire payer la dette des vexations reçues sur les habitations coloniales se révèle non-sens de l’équation des humiliations à résoudre par l’ homme noir. Il témoigne au contraire des troubles psychiques dont le nègre n’ arrive pas s’en défaire.

 

L’ hétérogénéité de la figure du maître chez Dany Laferrière

 

En dépit de l’ hétérogénéité de la figure du maître dans le recueil de nouvelles « La chair du maître » de Laferrière, de la diversité représentative de cette figure, le culte de la jouissance de la blanche par l’homme noir- ( adolescent ou adulte ; aussi diversifié que par la condition  :  Absalon/domestique ;  Legba, Prince, Gogo, Chico, Mario/ jeunes adolescents touchant aux drogues et amateurs de l’argent facile ( in Vers le sud, p. 226 ;  Les garçons magiques, p.245 ;  Le bar de plage, p.252) ;  Le Chat / petit dealer, ou Frantz / jeune homme à l’ air très sérieux, etc) - se révèle le dénominateur commun entre eux tous. Se payer sur la chair des vieilles occidentales délurées, de la jeune June, de la fille du ministre du gouvernement voilà le point sécant ! La fille du maître local ( ministre, colonel, directrice d’école prestigieuse) ou de l’ancien colon, la femme revenue de Québec, les vieilles blanches blasées de l’ Amérique du Nord ou de l’Europe, venant sous le soleil des Caraïbes faire provision de sel, de soleil et sexe ( la trilogie des S), constituent la fidèle représentation que fait le noir de la figure du maître ou de sa chair.

Pardonnons-nous de ces quelques lignes tirées du récit « Le bar de la plage » ( La chair du maître de Laferrière). Elles viennent directement d’une conversation entre quelques adolescents, ( Mario, Gogo, Chico) et le barman Albert, qui se tapent les blanches venues se mettre au chaud sur le sable brun de l’île d’Haïti :

 

« Mario - Moi, je veux une malta bien glacée... Je dois aller tout à l’heure à la chambre huit.

- Ah ! tu fais Mrs Wenner ce matin !  s’exclame joyeusement Chico...

- C’est une vraie dure à cuire, ajoute Gogo ( parlant de Mrs Wenner) »

(Le bar de la plage, p.252)

Cette conception ( parfois teintée de condescende et de mépris / voir par exemple :  Le bar de la plage) du noir de la femme de type caucasien retrouve l’opinion, la doxa exposée à nu dans le récit du diplomate haïtien à Paris dans « J’ai vengé la race.

Notons le constat des réflexes de la déconsidération et de l’auto-dévaluation, de la non-valorisation chez certains personnages de “La Chair du maître”, notamment Absalom lequel veut s’opposer à l’ harcèlement de June ( Nice girls do it also) contre sa personne (  Non, mademoiselle June, je ne veux pas perdre mon travail... Si madame apprend ça, je vais me faire renvoyer... (p.79), il en est par ailleurs aussi le cas du professeur de maths ( voir Le Piège (p.324).

Certaines femmes blanches sont parfois jugées par des compatriotes de la même race parce qu’elles se mettaient en couple avec un noir, “C’est déchoir que frayer avec quelque individu que ce soit de cette race.” ( Selon eux, et parfois même du noir, l’homme de couleur n’est nullement digne de l’expression amoureuse de la blanche / ou les supposés rapports ne peuvent être vécus que dans la qualification pénale de l’infraction du viol).

La réappropriation de la thématique de la chair du maître dans ces 3 œuvres de la seconde moitié du XXe siècle a relevé les troubles auxquels font face le nègre/le noir/l’homme de couleur/le colonisé ou l’ex/colonisé dans ses liens intimes avec la femme blanche. On a ressenti le poids chez l’ex/colonisé de refiler les torts subis antérieurement, à la blanche ci-devant la chair du maître. On perçoit le sentiment cru d’ une revanche, à faire débiter les reliquats de bonnes vieilles dettes ( J’ai vengé la race ;  La chair de maître). Les œuvres portent et cultivent en elles certaines différences tout en s’éclairant fructifiant le débat autour de notre thématique en analyse. Elles exposent les troubles psychologiques du noir dont le régime colonial en est pour beaucoup responsable, mais celui-ci ne rêve et pense qu’à sublimer cette névrose que par le culte du jupon de la blanche. Curieuse revanche la race opprimée contre le colonisateur ou l’ex/colonisateur ! Se taper une jolie blonde ne peut en aucune manière effacer les siècles de honte vécus de millions d’êtres humains ravalés à l’état de la bête.

Les trois œuvres appartiennent aux genres narratif, ( nouvelles, lodyans) et argumentatif ( essai). La première édition de “La chair du monde” a paru chez Lanctôt éditeur, en 1997. “J’ai vengé la race” au début des années 80 sur les supports audio et “Peau noire, masques blancs” a été édité en France, à Paris.

 

James Stanley Jean-Simon

E-mail  : jeansimonjames@gmail.com

 

Bibliographie :

FANON, Frantz, Peau noire, masques blancs, Éditions du Seuil, Essais, Paris, 1952

GUEX, Germaine, La névrose d’abandon, 1950, Le syndrome d’abandon, nouveau titre, PUF, 1973

JEAN-SIMON, James Stanley, Lire Frantz Fanon et comprendre le comportement et le rapport de l’immigré haïtien face à la réalité de son pays, in Le National, mardi 28 nov 2023

LAFERRIÈRE, Dany :  La chair du maître, Éditions du Rocher/motifs, 2009

MARAN, René, L’homme pas comme les autres, Editions Arc en ciel, 1947

SIXTO, Maurice, J’ai vengé la race, Vol.VII, 1977, Youtube : https://www.google.com/url?q=https://m.youtube.com/watch%3Fv%3D8-zbruNzQ5s&sa=U&ved=2ahUKEwjSide3-ZuDAxUNkWoFHUhKDlAQtwJ6BAgJEAE&usg=AOvVaw1RCn4U4lND_Yoc30A7mGvh

THIBAULT, Jimmy, “Pour une géopolitique du sexe : le corps comme objet de pouvoir dans la chair du maître de Dany Laferrière”, dans Daniel Castillo DURANTE, Julie DELORME, Claudia LABROSSE ( dir.), Corps en marge : représentation, stéréotype et subversion, dans la littérature francophone contemporaine, Ottawa, L’interligne (Amarres), 2009, p. 45-62 (Chapitre de collectif)

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