Le MCC et l'UNESCO commémorent la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition

La Journée internationale au souvenir de la traite négrière et de son abolition est donc soulignée le 23 août de chaque année. Il s’agit dans cette commémoration de rappeler les conséquences humaines dévastatricesde la traite humaine et de l’esclavagisme afin qu’ils ne tombent pas dans l’oubli. Le MCC et l'UNESCO ont souligné chacun à l'encre forte cette commémoration.

La Journée internationale au souvenir de la traite négrière et de son abolition est donc soulignée le 23 août de chaque année. Il s’agit dans cette commémoration de rappeler les conséquences humaines dévastatricesde la traite humaine et de l’esclavagisme afin qu’ils ne tombent pas dans l’oubli. Le MCC et l'UNESCO ont souligné chacun à l'encre forte cette commémoration.

Le ministre de la Culture et de la Communication Jean Emmanuel Jacquet a fait ressortir le symbolisme de cette date : « Ce fut en fait une semaine de conscientisation, allant du 14au 23 août 1791, pour la conquête des libertés citoyennes pour tous au sein se la colonie de Saint-Domingue. C’est cette insurrection déterminante qui confusion à l’indépendance nationale haïtienne, et c’est elle la clef de voûte des révoltes transatlantiques à la base du principe inaliénable des Droits de l’homme à l’échelle planétaire.

Plus loin,M. Jacquet a souligné que cette date du 23 août retenue par l’Organisation des Nations unies, en souvenir des prouesses légendaires de nos aïeux sur les champs de bataille dans la colonie de Saint-Domingue, doit non seulement nous remplir de fierté, mais aussi nous interpeller pour d’autres rendez-vous historiques, en tant que porte-étendard de la liberté en Amérique et dans le reste du monde.

Pour sa part, la directrice générale de l’UNESCO invite les ministres de la Culture de tous les États membres à organiser des actions en associant l’ensemble des populations de leurs pays et en particulier les jeunes, les éducateurs, les artistes, les intellectuels, mais aussi les sportifs et la société civile.

« Cette Journée internationale vise à inscrire la tragédie de la Traite dans la mémoire de tous les peuples. Conformément aux objectifs du projet interculturel "La route de l'esclave", elle doit être l'occasion d'une réflexion commune sur les causes historiques, les modalités et les conséquences de cette tragédie, ainsi que d'une analyse des interactions qu'elle a générées entre l'Afrique, l'Europe, les Amériques et les Caraïbes. »

Schultz Laurent Junior

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