Manhattan Blues et Treize nouvelles vaudou dans la collection Legba de Mémoire d’encrier

Deux œuvres de la littérature haïtienne : « Manathan Blues » et « Treize nouvelles vaudou » de deux auteurs majeurs haïtiens, à savoir Jean Claude Charles et Gary Victor, sont figurés dans la collection Legba de Mémoire d’ encrier.

En format de poche, les deux œuvres, « Manathan Blues » et « Treize nouvelles vaudou », sont dans la  collection Legba de Mémoire d’encrier. Dans la mythologie vaudou, Legba symbolise le passage du visible à l’invisible. Legba est le dieu des écrivains. L’éditeur Rodney Saint Éloi, responsable des éditions Mémoire d’encrier a Montréal, l’a compris en éditant ces deux œuvres dans cette collection. 

À propos de Manathan Blues, de Jean- Claude Charles Ferdinand est noir et exilé. Il oscille entre Paris et New York. À Manhattan, il loge chez Jenny. Par la suite, il rencontre la belle Fran dans un bar de Greenwich Village. Ferdinand est découragé, Fran est désespérée. Pendant trois jours, ils vont marcher, courir, parier, déambuler, flâner, s’aimer aux quatre coins de New York. Au rythme de l’écriture et de la musique de Jean-Claude Charles, entre le swing et le blues, entre les larmes et le fou rire, le cœur de Ferdinand balance entre Jenny et Fran.

Pour l’écrivaine francophone Marguerite Duras, c’est « Une nuit de lecture . C’est la nuit peut-être qu’on lit tout à fait et que la force d’un livre se fait plus visible. Quand les jours passent et qu’on s’éloigne de sa lecture, Manhattan Blues paraît de plus en plus beau. On voudrait être à le relire encore. On le fait lire à un ami. Il dit lui aussi que c’est très beau. Et le livre grandit encore. Il devient de plus en plus beau. C’est pourquoi j’écris aujourd’hui que c’est un livre magnifique. L’histoire d’amour est bouleversante, cachée, à l’auteur, d’abord cachée à lui, puis à nous, à tous… Jean-Claude Charles est sans doute un romancier, vrai, grand. »

 En ce qui concerne le texte de Gary Victor, « Treize nouvelles vaudou » explore l’imaginaire dans ses mystérieux labyrinthes. Une manière propre à Gary Victor de sillonner le vaudou avec humour, force et passion. Puisant dans son quotidien les armes pour mieux voir la réalité, l’auteur nous livre ces nouvelles discrètes et subtiles, éclatant la frontière entre le visible et l’invisible. Les dieux et les hommes se mêlent à la même histoire loufoque qui s’appelle VIVRE.

Treize nouvelles vaudou rassemble un point de vue sarcastique sur la société haïtienne, entre autres sur ses politiciens, et une plume fantastique classique qui pourrait provenir tout droit du XIXe siècle, avec ses Edgar Allan Poe et ses Maupassant. »

 

Schultz Laurent Junior

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