Rentrée scolaire, le fardeau des parents

Les gouvernements des pays voisins s’en soucient.

Nos enfants qui vont à l’école ? Un cul-de-sac pour les parents ! 

En plus de l’argent exigé par les directeurs d’école, les parents doivent penser à l’argent de la nourriture chaque jour et aussi du déplacement en moto, en tap-tap, ou en taxi. Il y a aussi les livres à acheter et toutes les autres fournitures scolaires.

Des responsables scolaires, parfois même des religieux, prouvant ainsi que les gangs sont partout, font obligation d’acheter les tissus pour les uniformes et d’autres accessoires pour les habits chez eux !

Sans compter l’argent que certains responsables d’écoles soutirent aux parents tout au cours de l’année en prétextant d’activités non nécessaires. N’oublions pas l’obligatoire « graduation » à la fin de l’année scolaire.

L’immense majorité des couples n’a pas le budget pour couvrir tous ces frais.

Les gouvernances même moyennement efficientes ceinturent le territoire d’écoles nationales où les enfants des classes sociales les plus vulnérables sont pris en charge par des programmes d’État. Cantines, fournitures scolaires.

Pour cela, il faut avoir un certain respect à défaut d’amour pour son peuple.

Chez nous, nos écoles nationales sont pour la plupart dans un état pitoyable.

Pourtant, ce qu’on devrait savoir, c’est qu’une école nationale, un lycée , est l’image d’un État et de ceux qui le dirigent.

Bien sûr, il y a toujours des problèmes de budget !

Il n’y a pas de problème de budget cependant pour que les hauts fonctionnaires puissent mener la belle vie, pour les activités louches allant jusqu’à la négociation avec des bandes armées qui sèment le deuil au sein d’une population innocente et souffrante.

La gouvernance se prouve dans le quotidien des ménages. L’enfance, la jeunesse doivent être sa priorité. Sans cela, surtout dans un pays comme le nôtre, tout n’est qu’imposture et comédie.

 

La Rédaction

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