Le grand défi pour une vraie gouvernance haïtienne sera de casser la spirale du mépris, de la corruption et de la violence. Le défi sera aussi de trouver des hommes et des femmes qui vivent le pays dans leur chair et dans leur sang, mais pas comme des individus ayant des attachements avec des lieux faussement symboliques représentant le mépris social propagé dans notre communauté depuis des lustres.
Notre pays ne pourra sortir de ce cercle infernal qu’en pensant un vrai contrat social basé sur la justice sociale, la transparence et la participation de tous les citoyens. Une grande partie dels population malgré toutes les épreuves qu’on lui a infligées, ne désespère pas. Notre diaspora a l’étranger est partagé entre une grande majorité qui rêve d’un renouveau dans leur pays pour qu’elle puisse revenir en toute tranquillité investir et jouir du fruit de leur travail en terres étrangères et une minorité de malades mentaux, n’ayons pas peur des mots qui, par haine, frustration rêve d’un carnage à la Rwanda dans leur propre pays, un koupe tèt boule kay jeneralize alors que ces mêmes fous piaffent derrière des politiciens d’une nullité avérée qui ne pourraient même pas bâtir un château avec du sable, voire avec des cendres.
Aujourd’hui il faut le reconnaitre, la Police nationale se montre plus agressive. Le changement de gouvernement aux États-Unis doit être certainement pour quelque chose, car nous savons tous comment un secteur politique aux États-Unis a pourri la scène politique haïtienne en favorisant l’arrivée au pouvoir de délinquants avérés qui s’étaient donné le nom de bandits légaux. Avant, les bandits étaient toujours là, mais ils faisaient preuve encore d’une certaine pudeur. Le rat soufflait avant de mordre. Et puis, on s’est mis à mordre tout simplement.
Le peuple haïtien, la jeunesse haïtienne ne doivent pas se laisser casser par cette violence pensée pour qu’on puisse imposer au pays une fausse gouvernance qui enterre définitivement les valeurs fondamentales de notre nation. Certes, trop de choses sont restées au niveau du discours alors que la réalité était autre chose. Il faut maintenant un discours qui ne cache pas la réalité. Il faut un discours qui explique cette réalité, le décortique et le modifie dans le sens des intérêts de la majorité.
Ceux qui ont investi des millions pour nourrir cette violence contre le peuple haïtien n’auront pas gain de cause. La nation survivra.
Gary Victor