Plusieurs organisations populaires dans la ville du Cap-Haïtien dont la Plateforme solidarité, l’Initiative patriote Marien (IPAM), la Plateforme des organisations du Nord (PLON) et la Jeunesse engagée ont manifesté dans les rues du Cap-Haïtien le dimanche 6 février 2022 en vue d'exiger l'application de l'Accord de Montana et pour aussi réitérer leur soutien à l'économiste Fritz Alphonse Jean pour diriger la transition dite de rupture.
« Fritz Alphonse Jean est la personnalité qui a les compétences nécessaires pour diriger la transition de rupture. Il est capable d'instaurer un climat de sécurité dans le pays afin d'organiser des élections crédibles », ont fait savoir les manifestants.
« Les organisations populaires du Nord sont déterminées à faire appliquer l'Accord de Montana afin d'établir un gouvernement de rupture, capable d'enrayer l'insécurité ; de faire baisser la vie chère et de rendre autonomes les villes de province par rapport à Port-au-Prince », a déclaré, pour sa part, le leader de l'IPAM, l'ancien député Hugues Célestin.
Pour M. Célestin, le tandem Fritz Jean/Steeven Benoît a l'intégrité, la moralité et la compétence appropriées pour aider Haïti à sortir du chaos.
Parallèlement, le numéro 1 du parti politique Pitit Desalines, Moïse Jean Charles, à la tête de plusieurs milliers de sympathisants était dans les rues pour exiger en autres, la sécurité et l'organisation des élections dans le pays.
Moise Jean Charles, dans la foulée, s’était prononcé contre l'Accord de Montana qui, selon lui, est comme un complot ourdi par une minorité contre la masse populaire.
L'ancien sénateur du département du Nord, qui ne prononce pas ouvertement en faveur du maintien du Premier ministre Ariel Henry au pouvoir, se voit déjà au Palais national confiant dans sa popularité, ses ouvertures sur l’internationale et son dirigisme.