La Fédération haïtienne des associations PV/VIH (FEDHAP), l' Alliance pour la gestion des risques et la continuité des activités (AGERCA), et la Georgetown university en Haïti, ont organisé, à Pétion-Ville, le premier forum de solidarité autour du thème: «Se nan travay n ap jwenn diyite n».Une activité visant à promouvoir les produits des associations de personnes vivant avec le VIH (PVVIH) en Haïti et à contribuer à leur autonomisation.
« Ce n'est pas uniquement le comportement de l'individu, mais aussi, et surtout des facteurs sociaux et structurels (pauvreté, marginalisation, stigmatisation, etc..) qui ont un impact sur l'épidémie de VIH en Haïti, particulièrement sur leur autonomisation économique et c' est le but de ce premier forum de solidarité auquel vous êtes tous convié. Tels ont été les propos de la représentante pays de Georgetown university, Nancy Rachel Labbé dans sa prise de parole.
Le combat, selon elle, est que les personnes atteintes du virus aient une meilleure qualité de vie et que toutes les PVVIH aient les mêmes droits dans la société et puissent vivre et fonctionner sans stigmatisation ni discrimination.
Ce premier forum de solidarité revêt d'une importance capitale selon les organisateurs et rentre dans le cadre d'une franche collaboration avec les PVVIH montrant comment des institutions publiques et privées peuvent travailler de communs accords avec elles afin de leur permettre de générer un maximum de revenus.
«L' exclusion sociale est l'un des principaux moteurs de l'épidémie de VIH dans le pays. C' est un cercle vicieux, où la marginalisation sociale augmente le risque d’être touché par le VIH et le VIH aggrave la marginalisation sociale ajoutant du coup un sceau d' infamie supplémentaire », a expliqué le docteur Accilus Déluc du FEDHAP.
Tout compte fait l' appel pressant a été lancé aux entrepreneurs de contacter ces associations de PVVIH afin de trouver un moyen de faire affaire leur permettant de tirer leur épingle du jeu.
Gerard H. Resil
