Haïti- crise

Le Collectif 4 décembre exprime sa méfiance envers la CARICOM et appelle à la mobilisation nationale pour résoudre la crise en Haïti

Le Collectif du 4 décembre 2023 affirme ne pas être surpris par les résultats des échanges entre les éminentes personnalités de la CARICOM et des acteurs politiques haïtiens. Cette structure appelle à la redynamisation des forces armées d’Haïti et de la police nationale, soulignant sa préoccupation pour la stabilité et la sécurité du pays.

« Nous ne nous attendions absolument à rien de la CARICOM puisqu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil. On n'a jamais eu d'expériences positives ni de résultats positifs avec des organismes comme la CARICOM, l’OEA. Au départ, l'échec était évident, on savait qu'il n'y aurait aucune solution », a déclaré le coordonnateur général du Collectif du 4 décembre 2013, Jean Robert Argant.

M. Argant estime que les approches qui devraient donner des résultats probants ne sont jamais utilisées. Pour lui, la CARICOM serait beaucoup plus utile à Haïti si elle l’aidait à trouver d'autres pays de la CARICOM pour s'approvisionner en denrées alimentaires ou pour ses autres besoins, afin que la première République noire libre puisse se détacher de la République dominicaine une bonne fois pour toutes.

Toutefois, Jean-Robert Argant dit croire dur comme le fer que la population doive s’impliquer, s'imposer puisque la solution de cette crise généralisée dans le pays doit être Haïtienne. « Il est nécessaire d'arriver à point de bascule. Un plus large consensus ne veut rien dire. Il nous faut fixer notre regard sur ces jeunes qui sont l'avenir de notre patrie que nous perdons à cause de l' insouciance  et l'égoïsme profond de nos politiques. Il faut mettre toute la pression qu'il faut pour renverser la donne. », argumente le coordonnateur du Collectif 4 décembre 2013 qui demande à ce qu'on donne aux forces armées d’Haïti sa place et un minimum afin qu'elles puissent jouer son rôle comme cela se doit au lieu de remettre la sécurité du pays entre les pays des étrangers.

 « Jusqu’à présent on ne peut s'en remettre des séquelles des missions internationales passées d'où l’urgence d’investir beaucoup plus dans nos deux forces nationales, les forces armées d’Haïti et la police nationale d’Haïti pour le bien-être collectif. »

 

Vladimir Predvil 

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