La situation des déplacés de Carrefour-Feuilles dans les camps d'hébergement se complique, surtout avec les nouvelles alertes météorologiques. Ce 16 novembre, plusieurs de ces personnes vulnérables se disent livrées à elles-mêmes, sans espoir que les autorités adopteron

La situation des déplacés de Carrefour-Feuilles dans les camps d'hébergement se complique, surtout avec les nouvelles alertes météorologiques. Ce 16 novembre, plusieurs de ces personnes vulnérables se disent livrées à elles-mêmes, sans espoir que les autorités adopteront des mesures pour les aider à se préparer avant les problèmes atmosphériques.

Des réfugiés dans les locaux du lycée Jean Jacques Dessalines expliquent comment ils font pour survivre dans ce camp où ils estiment avoir été oubliés par les instances étatiques.

Depuis l'entrée, une odeur nauséabonde se dégage, les conditions ne sont visiblement pas réunies pour qu'ils puissent vivre dans cet espace. Sur la cour, des dizaines d'enfants incapables de se rendre à l'école jouent, malgré la chaleur intense ressentie, surtout dans les salles de classe où ils utilisent des bancs et des morceaux de carton pour faire leur lit.

Quant aux parents et proches, certains demandent l'aumône aux passants, d'autres tentent de cuisiner quelque chose pour apaiser leur faim. On peut lire la misère sur le visage de ces vulnérables qui disent espérer qu'un jour, ils sortiront de cette situation difficile.

Rencontrés dans cet espace, plusieurs de ces réfugiés ont affirmé qu'à chaque pluie, ils restent debout. Parfois, certains d'entre eux portent leurs enfants sur leurs bras en attendant que cela cesse, pour sécher le sol et s'allonger malgré le froid.

Face à cette situation, beaucoup ont contracté des maladies. En attendant la décision finale des autorités gouvernementales, rester dans cet espace demeure leur seule option, tout en espérant qu'un jour ils pourront rentrer chez eux et reprendre une vie normale.

 

 

Veron Arnault

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