Coupes du monde : de l’Uruguay au Qatar

Depuis la première édition de la Coupe du monde en Uruguay du 13 au 30 juillet 1930 que le pays hôte l’avait, en finale, remportée sur l’Argentine, qu’il s’agisse de neuf équipes au début, à trente-deux aujourd'hui, ce sport continue de susciter de passion chez des millions de gens.

Jusqu’ici, dans le domaine du sport, la Coupe du monde de football n’a pas d’équivalent. D’une façon ou d’une autre, elle intéresse toute la planète. Car de la première Coupe du monde en Uruguay en 1930 à l’actuelle, la vingt-deuxième édition au Qatar, la culture footballistique se perpétue. De l’Amérique, l’Europe, l’Afrique et de l’Asie, chaque quatre ans, à l’exception de l’interruption en 1942 et 1946, l’histoire passionnée de cette compétition continue de faire son chemin. 

Du premier au dernier match éliminatoire conduisant à la phase finale dans un pays hôte, le processus de cette compétition incite et suscite toujours de grands intérêts chez les fans de ce sport du ballon rond. 

De plus, au-delà des leçons de fairplay à tirer des joueurs en particulier, et du public en général lors des matches, l’enjeu d'un mois de compétition entre trente-deux équipes est de taille. Ce n’est pas sans raison que l’analyse minutieuse et de réflexions profondes avant, durant et après matches de cette compétition par des chroniqueurs sportifs suscite autant de passions chez les amants du ballon dans le reste du monde.

La Coupe du monde de cette année au Qatar, continue, même avec une guerre depuis plus de neuf mois en Europe entre La Russie et l'Ukraine, à attirer les gens d’un peu partout. 

Il est à noter aussi que cette Coupe du monde comme les précédentes a créé beaucoup de surprises. Et l'élimination de l'Allemagne en phase de poule en est une. Partie un peu trop tôt, disait plus d'un. Plus tôt, plus tard, ce n'est pas la question. L'essentiel, celle, qui avait organisé plusieurs Coupes du monde et remporté quatre trophées, n'était pas en huitièmes de finale.

Et l’Espagne, battu en huitièmes de finale par le Maroc en est une autre surprise. Après 120 minutes d’un jeu très équilibré entre les deux équipes, les poulains de Luis Enrique, en ratant tous les tirs de pénalités ne seront pas en quart de finale ce week-end.  

Ce ne sont pas seulement de grandes équipes et de grands entraineurs qui se sont éliminés avant et après les huitièmes de finale. Il y a aussi de grands joueurs comme : Luis Suarez et Edinson Cavani de l'Uruguay, etc.  

Regret pour certains. Satisfaction pour d'autres. Des trente-deux équipes qui, le 20 novembre dernier, avaient commencé le long marathon, depuis samedi, avec la phase éliminatoire des huitièmes de finale, certaines avaient déjà fait leurs valises. Maintenant elles sont seulement huit. Qui veut dire: c'est la phase des quarts de finale.

De l'Uruguay à Qatar, il y avait, il y a aujourd'hui et il y aura encore des pleurs, de mécontentement et des cris de joie. Et c'est ça la Coupe du monde de football. Dans cet aspect la, de l'Uruguay au Qatar, pas vraiment trop de changement sinon que les infrastructures, les équipes, les joueurs, les entraineurs, le public et le temps.

De grandes équipes, de grands joueurs et de très grands entraineurs sont partis. Ils ont tous quitté Qatar par la petite porte. Mais la compétition ne s'est pas arrêtée pour autant. Elle continue. De 32, elle était passée à 16. De 16, elle est maintenant à 8 équipes.  Adanlante vers le quart de final.

 

Esau Jean-Baptiste 

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