Alors que le rapport définitif et complet des enquêteurs mandatés par le ministère des Sports a été remis ce mercredi, la FIFA a envoyé une lettre à la FFF le 12 février dernier. Il est question, bien évidemment, de la situation autour de Noël Le Graët, mais aussi d'une ingérence de la part de l'État français, qui, sur le papier, pourrait être sanctionnable.
Le verdict est tombé. Ce mercredi, la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, a reçu les conclusions du rapport d'audit sur le fonctionnement de la FFF. L'enquête n'est pas tendre avec Noël Le Graët, accusé de comportements sexistes de la part de nombreuses collaboratrices. Au pied du mur, l'homme de 81 ans refuse de démissionner, même s'il commence à se faire une raison selon les informations exclusives du 10Sport.com. Emmanuel Macron l'a rencontré pour faire le point sur son avenir.
La France pourrait être sanctionnée
Le président de la République ne s'arrête pas là puisqu'il va s'entretenir avec Gianni Infantino, président de la FIFA. Une rencontre amicale, mais qui pourrait déboucher sur quelques crispations. En effet, la FIFA a lancé un avertissement à l'État français, qui n'a pas le droit de s'immiscer dans les affaires de la FFF selon les règles édictées par l'instance. En cas de non-respect, la France pourrait être sanctionnée.
La FIFA surveille la situation
« Nous souhaitons enfin profiter de cette opportunité pour rappeler que les associations membres de la FIFA, y incluse la FFF, ont notamment pour obligation de diriger leurs affaires en toute indépendance et veiller à ce qu'aucun tiers ne s'y immisce de façon indue (cf. art. 14 al. 1 lit. i) en conjonction avec art. 19 des Statuts de la FIFA).Nous vous remercions de prendre bonne note de ce qui précède et restons à votre disposition en cas de questions ou d'assistance requise » a prévenu la FIFA dans une lettre adressée à la FFF le 12 février dernier, dans des propos rapportés par RMC Sport.
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