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L’ONASH organise la deuxième édition du Concours national de dissertation sur le Sport

Forte du succès enregistré lors de sa première édition, l’Observatoire National Haïtien du Sport (ONASH) lance la deuxième édition du Concours national de dissertation sur le sport.

Cette initiative s’inscrit dans une volonté affirmée de contribuer à l’édification d’une nouvelle Haïti en mobilisant l’intelligence et l’engagement de la jeunesse estudiantine autour des valeurs sportives et citoyennes.

Interrogé par téléphone, Me Edwing Charles, président fondateur de l’ONASH et ancien ministre de la Jeunesse, des Sports et de l’Action Civique, a précisé que le concours est ouvert à tous les élèves, sans distinction de sexe, issus des dix départements du pays.

Il a également indiqué qu’à cette deuxième édition, plus d’une cinquantaine de jeunes ont soumis leurs textes.

Toutefois, l’ancien ministre a exprimé un regret : parmi tous les travaux soumis, un seul a été rédigé en créole. Il a souligné que le comité organisateur envisage, pour les prochaines éditions, d’encourager davantage l’usage du créole, langue maternelle de la majorité, comme vecteur d’expression académique et identitaire.

Me Charles a par ailleurs informé que la liste des finalistes retenus sera publiée le vendredi 16 mai 2025, marquant ainsi le lancement officiel de la dernière phase du concours.

Les entretiens individuels avec les candidats sélectionnés se tiendront le 22 mai 2025 dans les locaux de l’UNESCO à Pétion-Ville.

Les résultats finaux seront annoncés le 28 mai 2025, et une rencontre d’échange avec les lauréats est prévue pour le 2 juin 2025. Cette session visera à renforcer leurs capacités et à esquisser les grandes lignes de la prochaine édition. Enfin, la cérémonie officielle de remise des prix se déroulera le 5 juin 2025, dans une atmosphère de célébration du mérite et de reconnaissance de l’excellence.

Rappelons que le thème retenu pour cette deuxième édition est : « La contribution du sport scolaire à la promotion de la paix et à l’épanouissement de la jeunesse en Haïti ».

 

Gérald Bordes

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