Inculquer l’amour et le respect du drapeau aux jeunes générations est un devoir civique que toute institution responsable devrait embrasser. Le FC Toro, école de football engagée, en a fait sa mission depuis maintenant douze ans.
Fidèle à cette vocation, le club organise chaque année un tournoi baptisé « Flag Day », véritable célébration de l’unité nationale à travers le sport.
Pour la 12e édition de cette Journée du Drapeau, placée sous le slogan inspirant « Un but, un peuple, un drapeau », plusieurs écoles de football se sont réunies au parc Sainte-Thérèse pour une journée riche en émotions et en performances.
Dans la catégorie U9, les jeunes de Jacot Football Passion se sont imposés face au FC Toro (2-0). En U11, les mêmes ont remporté une deuxième finale en venant à bout du FC Toro aux tirs au but (3-2), après un score nul (0-0) dans le temps réglementaire.
Le FC Toro, section Fica, a ensuite redressé la barre en U13 avec une victoire 1-0 contre le Condor EF, tandis que la section Pétion-Ville du club s’est illustrée en U15 en battant FC Flambo (2-1).
Chez les U17, le sacre est revenu à Star des jeunes, qui a triomphé du FC Champions (1-1, 4-3 t.a.b). Enfin, chez les U19, FC Seth a arraché la victoire aux dépens de Jacot Football Passion (0-0, 6-5 t.a.b).
En marge de ces finales, le public a également eu droit à deux rencontres d’exhibition empreintes de convivialité : la première a vu s’affronter les membres de l’encadrement du FC Toro et les parents des jeunes joueurs, tandis que la seconde a opposé les Influenceuses à la Girl Squad, de madame Salome Tally.
L’ambiance festive a été rehaussée par les prestations du Ti Lanj Band, animant avec brio cette journée de fraternité.
Le National adresse ses vives félicitations à la direction du FC Toro pour cette initiative pérenne, symbole d’un engagement citoyen exemplaire.
Pour la 13e édition, il serait souhaitable que la section féminine soit mise davantage à l’honneur – car l’Histoire nous enseigne que l’étoffe du drapeau fut aussi l’œuvre de mains féminines, à l’instar de Catherine Flon.
Gérald Bordes