FOOTBALL /FINALE - LIGUE DES CHAMPIONS FÉMININE

Arsenal renverse le Barça et s'offre l'Europe

Barcelone, impérial depuis trois saisons, a chuté.

Sur la pelouse du stade Alvalade à Lisbonne, Arsenal a terrassé l’ogre catalan en finale de la Ligue des champions féminine, grâce à un but décisif de Stina Blackstenius à la 74e minute.

Un exploit monumental pour les Gunners, qui décrochent ainsi leur deuxième titre européen, dix-huit ans après le premier.

Portées par un coaching inspiré de la jeune entraîneuse norvégienne Renée Slegers, les Anglaises ont fait plier, en une poignée de minutes, les reines d’Europe.

Entrée à la 68e minute, Blackstenius a dynamité la défense catalane, avant de crucifier Catalina Coll sur un service de Beth Mead.

Le FC Barcelone, malgré sa domination technique et sa possession stérile, s’est heurté à un bloc londonien discipliné, courageux, et redoutablement efficace.

Les tenantes du titre, guidées par les Ballons d’Or Alexia Putellas et Aitana Bonmatí, n’auront donc pas réalisé le quadruplé européen historique espéré.

Car Arsenal, après avoir éliminé le Real Madrid en quart et l’Olympique lyonnais en demie, a parachevé une campagne héroïque en infligeant au Barça son unique défaite continentale de la saison.

Mieux : elles l’ont fait avec une lucidité tactique impressionnante, refusant le jeu pour mieux piéger leurs adversaires sur des transitions rapides.

Les Blaugrana ont certes eu des occasions : un but refusé à Maanum pour un hors-jeu millimétré, une frappe lointaine du même Maanum détournée par Coll, ou encore les percées d’Aitana, brillante mais trop seule dans la construction.

Mais rien n’y a fait : les Londoniennes, solides défensivement et cliniques en attaque, ont su exploiter la moindre faille.

Renée Slegers, nommée en cours de saison pour sauver un collectif en perte de vitesse, a su redonner âme et discipline à son groupe.

Elle conclut l’exercice 2024-2025 avec le plus prestigieux des trophées et un tableau de chasse digne des plus grandes épopées.

Arsenal, en conquérante discrète, entre à nouveau dans la légende du football européen.

Et Barcelone, roi déchu, devra attendre encore avant d’ajouter une quatrième étoile continentale à son blason

 

Gérald Bordes

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