Pour son premier match de la Coupe du monde des clubs, le Paris Saint-Germain n’a laissé aucune chance à l’Atlético de Madrid, balayé 4-0 au Rose Bowl de Pasadena.
Portés par un collectif parfaitement huilé malgré l’absence d’Ousmane Dembélé, les Parisiens ont ouvert le score grâce à Fabian Ruiz, avant que Vitinha ne double la mise juste avant la pause.
En seconde période, l’Atlético a sombré, réduit à dix après l’expulsion de Lenglet.
Senny Mayulu a inscrit le troisième but, et Lee Kang-in a scellé la démonstration sur penalty.
Solide et inspirée, la formation de Luis Enrique confirme son statut de prétendante au sacre.
Le Bayern corrige Auckland City avec une avalanche de buts
Dans un match sans suspense, le Bayern Munich a infligé une correction historique (10-0) au modeste club néo-zélandais d’Auckland City.
Portée par ses Français en grande forme – Coman et Olise auteurs chacun d’un doublé, Boey solide en défense et buteur – l’équipe bavaroise a rapidement plié le match en première période (6-0 à la pause).
Entré en jeu, Jamal Musiala a signé un triplé en 17 minutes, tandis que Thomas Müller a également inscrit deux buts. Une victoire aussi éclatante que déséquilibrée, qui place d’emblée le Bayern en tête de son groupe avec autorité.
Messi a tout tenté
Devant plus de 60 000 spectateurs réunis en Floride pour l’ouverture de la Coupe du monde des clubs, l’Inter Miami de Lionel Messi et Al Ahly se sont quittés sur un score vierge (0-0), au terme d’un match équilibré et frustrant.
Malgré une seconde période largement dominée par les Floridiens, la Pulga, très actif, a manqué de réussite : un coup franc sur le poteau, un centre millimétré repris par Fafa Picault repoussé par El Shenawy, puis une dernière tentative détournée sur la transversale. Al Ahly, dominateur en première mi-temps, aurait pu ouvrir le score sans les arrêts décisifs du portier Oscar Ustari, notamment sur un penalty de Trézéguet.
Si le spectacle fut inégal, l’ambiance, elle, était au rendez-vous, illustrant la ferveur suscitée par cette nouvelle formule à 32 clubs, malgré les critiques sur la surcharge du calendrier.
Gérald Bordes
