BASKETBALL /NBA PLAYOFFS 2025

Les Pacers imposent leur loi et forcent un match 7 historique face au Thunder 

Sous la pression d’une élimination imminente, les Indiana Pacers ont fait front, et avec autorité.

Jeudi soir, devant leur public en fusion, les hommes de Rick Carlisle ont infligé une correction au Thunder d’Oklahoma City (108-91), égalisant ainsi à 3-3 dans cette finale NBA 2025. Résultat : pour la première fois depuis 2016, la couronne suprême se jouera dans un Game 7.

Pascal Siakam (16 points, 13 rebonds) et Tyrese Haliburton (14 points), pourtant amoindri par une gêne au mollet, ont tenu leur rang, soutenus par un banc d’une efficacité chirurgicale, à l’image d’Obi Toppin (20 points) et TJ McConnell (12).

Malgré un départ poussif (0 sur 8 aux tirs et un 2-10 encaissé d’entrée), les Pacers ont renversé la vapeur en signant un improbable 68-32 sur les deux quarts-temps suivants, assommant les visiteurs.

Dès le troisième quart, Mark Daigneault, coach d’un Thunder déboussolé, a jeté l’éponge en rappelant prématurément ses titulaires.

Il faut dire que son leader, Shai Gilgeous-Alexander, a été méconnaissable : 21 points, mais 8 pertes de balle pour seulement 2 passes décisives.

À l’arrivée, OKC a concédé 21 turnovers (contre 10 pour Indiana) et manqué d’adresse (8 sur 30 à trois points), plombé également par les prestations discrètes de Jalen Williams (16 points) et Chet Holmgren (4 unités).

À l’inverse, l’intensité défensive, la circulation fluide et la discipline tactique des Pacers ont rappelé qu’ils étaient, eux aussi, prêts pour les grandes batailles.

Portés par un public incandescent, ils ont imposé leur tempo de bout en bout, verrouillant chaque relance adverse, chaque transition rapide.

L’histoire est donc en marche.

Le dernier Game 7 en finale NBA, celui de 2016, avait vu Cleveland faire tomber Golden State dans un moment devenu légendaire.

Indiana rêve de rééditer l’exploit, cette fois à l’extérieur.

Certes, la statistique penche en faveur des équipes à domicile (15 victoires sur 19 Game 7), mais rien, absolument rien, ne semble hors de portée pour ces Pacers résilients.

 

Gérald Bordes

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