Le monde du football est en deuil.
Diogo Jota, l’attaquant international portugais de Liverpool, est tragiquement décédé dans un accident de la circulation survenu dans la nuit du mercredi 2 au jeudi 3 juillet 2025, dans la province espagnole de Zamora, à proximité de la frontière portugaise.
Le drame, qui s’est produit près de Palacios de Sanabria, a également coûté la vie à son frère cadet, André Silva (26 ans), joueur du club de Penafiel en deuxième division portugaise. Leur véhicule aurait quitté la chaussée avant de s’embraser.
Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes du drame.
À 28 ans, Jota était devenu une figure emblématique du football européen.
Révélé à Paços de Ferreira, puis passé par Porto, Wolverhampton et Liverpool, il avait conquis le cœur des fans par sa hargne, sa technique et sa joie de vivre.
Avec les Reds, il a disputé 182 matches, inscrit 65 buts et délivré 26 passes décisives, contribuant activement aux succès du club, dont le titre de champion d’Angleterre 2025, une FA Cup et deux Coupes de la Ligue.
En sélection, il comptait 49 capes et 14 buts, et avait remporté la Ligue des nations 2025 il y a tout juste un mois.
Les hommages n’ont pas tardé à affluer.
Liverpool, “dévasté”, a évoqué une “perte inimaginable”, tandis que la fédération portugaise a salué “un joueur fantastique et une personne à la joie contagieuse”.
Des géants du football comme Cristiano Ronaldo, Pepe ou Rúben Neves ont exprimé leur douleur, tout comme les anciens clubs du joueur, notamment le FC Porto et l’Atlético de Madrid.
Même les plus hautes autorités du Portugal, dont le Président de la République et le Premier ministre, ont salué la mémoire de l’attaquant, “un athlète qui a honoré le Portugal et ému toute une nation”.
Au-delà des chiffres et des trophées, c’est un homme respecté, aimé et admiré qui s’en est allé trop tôt.
Diogo Jota laisse derrière lui sa femme, ses enfants, ses coéquipiers et des millions de supporters abasourdis.
Le football perd l’un de ses talents les plus brillants et les plus humains, dans ce qui restera comme l’un des drames les plus bouleversants de l’histoire récente du sport portugais.
Gérald Bordes
