Le Paris Saint-Germain a vu son rêve de saison parfaite s’effondrer en finale de la Coupe du monde des clubs, terrassé par une redoutable équipe de Chelsea (3-0), dimanche 13 juillet 2025.
Pourtant favoris et auréolés de leur sacre européen, les Parisiens ont été surpris dès l’entame, totalement dépassés par l’intensité, la justesse tactique et l’agressivité des hommes d’Enzo Maresca.
Cole Palmer, auteur d’un doublé et d’une passe décisive, a incarné la maîtrise des Londoniens, bien épaulé par João Pedro, buteur juste avant la pause.
Dès le coup d’envoi, Chelsea a imposé un pressing haut et constant, étouffant une équipe parisienne méconnaissable, incapable de poser son jeu ou d’opposer la moindre résistance dans les duels.
Les trois buts encaissés en première période ont illustré un naufrage défensif inattendu, ponctué par la passivité de la charnière centrale et les errements individuels.
Le PSG, pourtant solide tout au long du tournoi, a sombré sans réaction, encaissant plus de buts en 45 minutes qu’en toute la compétition.
En seconde période, Paris a tenté un sursaut d’orgueil, mais s’est heurté à un Robert Sanchez impérial dans les cages de Chelsea.
Le portier espagnol, avec une série d’arrêts décisifs, notamment sur Dembélé (52e), a définitivement éteint les espoirs d’un retour parisien.
Le PSG, frustré et nerveux, a montré des signes d’agacement, culminant avec l’expulsion inutile de João Neves pour un geste d’humeur (86e), image d’une soirée à oublier.
Malgré cette lourde défaite, la saison du PSG reste remarquable avec quatre titres remportés, dont une historique Ligue des champions.
Mais ce revers inattendu en finale mondiale rappelle cruellement qu’aucune dynastie ne se construit sans échec.
Les Parisiens sont retombés sur terre face à une équipe de Chelsea opportuniste, rigoureuse et parfaitement préparée.
Cette finale, cinglante mais lucide, conclut une saison riche d’enseignements.
Gerald Bordes