Anthony Edwards est en passe de réécrire les standards économiques de la NBA. L’arrière vedette des Timberwolves du Minnesota s’apprête à parapher un contrat « supermax » de quatre ans pour un montant faramineux de 345 millions de dollars. À ce rythme, dès 2027, il pourrait devenir le premier joueur de l’histoire de la ligue à toucher 82 millions de dollars par saison, soit l’équivalent symbolique — et vertigineux — d’un million de dollars par match.
Si cet accomplissement serait une première dans le monde du basketball, d’autres disciplines ont déjà franchi ce cap salarial. Le baseball et la NFL ont vu émerger des contrats équivalents, voire supérieurs. Mais c’est bien le football international qui explose les plafonds, en particulier depuis l’irruption financière de la Saudi Professional League. Cristiano Ronaldo, l’un des fers de lance de cette nouvelle ère dorée, est ainsi annoncé avec un revenu annuel avoisinant les 200 millions de dollars.
Une chose est sûre : la NBA entre dans une nouvelle dimension financière — et Anthony Edwards est en train d’en devenir l’icône.
Gérald Bordes