Football/Nécrologie

Mort de Franz Beckenbauer !

Le monde du football est en deuil après l'annonce du décès de Franz Beckenbauer, surnommé le "Kaiser", le plus grand joueur de l'histoire du football allemand. Sa disparition survient trois jours seulement après celle de Mario Jorge Lobo Zagallo, joueur et entraîneur légendaire du Brésil et quatre fois champion du monde.

Beckenbauer, décédé à 78 ans, a été honoré pour ses victoires en tant que joueur et entraîneur, remportant la Coupe du monde en 1974 et l'Euro 72 comme joueur, et la Coupe du monde en 1990 comme entraîneur, avec une place de vice-champion en 1986.

Sa santé avait été affaiblie par plusieurs opérations cardiaques et une cécité de l'œil droit.

Beckenbauer a connu une carrière remarquable, principalement au Bayern Munich, remportant deux Ballons d'Or en 1972 et 1976, trois Coupes des clubs champions consécutives de 1974 à 1976, ainsi que plusieurs victoires en Bundesliga et en Coupe d'Allemagne.

Son parcours l'a également mené en Amérique avec le Cosmos de New York, où il a joué aux côtés de Pelé et remporté trois championnats de la Ligue nord-américaine de football.

Il est ensuite retourné en Allemagne pour remporter un autre titre de champion avec Hambourg en 1982, avant de conclure sa carrière de joueur au Cosmos.

Après sa retraite, Beckenbauer s'est lancé dans une carrière de gestionnaire et de commentateur. Il a dirigé le Bayern Munich pendant près de deux décennies, remportant le titre de champion en 1994 et la Coupe UEFA en 1996. Il a également été vice-président de la fédération allemande de football et a joué un rôle clé dans l'organisation de la Coupe du monde 2006 en Allemagne.

En outre, il a été chroniqueur pendant trente-quatre ans, jusqu'en 2016, pour le quotidien Bild et a été une figure emblématique de la télévision et de la publicité.

Sa disparition laisse un grand vide dans le monde du football et de la télévision en Allemagne.

Rappelons qu'un documentaire retraçant sa carrière devrait être diffusé dans son pays ce 8 janvier.

 

Gérald Bordes

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