GNB 2e version : un rêve chimérique

Ce texte est l’histoire d’un ancien prisonnier qui, après quelques bonnes heures de détente sous les manguiers avec des copains, les yeux ouverts, rêve de conduire un autre mouvement à caractère révolutionnaire pour renverser l’homme du blanc. Celui qui, de jour en jour, est considéré comme : détestable, désagréable, corrompu, décrié, indexé, immoral, sinistre, minable, soumis, nuisible et malsain.

Entre-temps, dans l’imagination utopiquement délurée du GNBiste, le malin récidivé avait, comme il y a de cela vingt ans, trouvé d'anciens et nouveaux alliés qui croient dans son rêve éveillé à savoir : le GNB deuxième version.

Tout le monde rêve. Par exemple, l’un rêve la rentrée des militaires étrangers pour pouvoir rester beaucoup plus longtemps au pouvoir de sorte qu’il puisse en profiter de tous les privilèges et avantages de l’État.

Tandis que l’autre rêve d’un mouvement de rébellion pour que, comme en 2004, dans les labyrinthes d’une transition démocratique qui n’en finit pas, prendre le pouvoir et continuer le processus de gouverner par le chaos.

Pourquoi l’élite haïtienne fait-elle toujours le même rêve de cauchemar ? Alors que, “Faire toujours le même rêve est une manifestation de l’inconscient pendant le sommeil, comme un message que ce dernier cherche à délivrer.” Mais dans le cas de ce révolutionnaire récidivé, quel est donc le message de malheur pour les malheureux qui, malheureusement, sont sans espoir ?

En attendant de trouver une réponse à cette question, une autre, encore sans réponse, est donc posé, à savoir : que faire à toutes ses idées folles des artisans de rêve cauchemardesque ?

Qui, pour perdurer la crise, dans un fait semblant de proposition de solution, mais qui est une sorte de mépris démesuré au peuple haïtien, impose n’importe quoi.

Vingt ans de cela, c’était le contrat social. Aujourd’hui au lieu de trouver une solution de sortir de la crise, un compromis entre Haïtiens, l’élite haïtienne, tout en laissant la situation détériorée, rêve avec des sanctionnés et un prisonnier pour drogue et blanchiment d’argent, un avenir pour Haïti.  Ce, à caractère diabolique, qui apporte toujours viols, vols, corruption et pauvreté.

Pour que dans leurs projets projetés de déstabilisation, ils continuent à faire taire non seulement les nationaux dans leurs rêves tant souhaités de l’idéal dessalinien, mais aussi garder les masses dans la misère la plus abjecte.

Pourtant, au-delà de tous les rêves maléfiques de ses vautours d’asphyxier le pays, le souhait du peuple haïtien est de rester vivre et travailler tranquillement dans son pays sans les ennuis des oligarques locaux et internationaux.

Mais au lieu d’écouter le peuple haïtien qui rêve d’un pays calme et prospère pour ses enfants et arrières petits-enfants, l’élite politique et la classe des affaires avec l’international rêvent, dans le processus de gouverner par le chaos, d’une transition démocratique qui n’en finit pas.

Messieurs et dames de la classe politique, en ce Nouvel An et 2020 ans de l’indépendance, essayons de rêver une même et unique forme de démocratie avec des démocrates et des acquis démocratiques.  L’idée de temps en temps de prendre le pouvoir par la violence, ce n’était pas ce rêve que rêvait le peuple haïtien au lendemain du 7 février 1986.

Qu’il ait rêvé, que vous ayez rêvé, qu’ils aient rêvé, en fait, il est possible que même sans le souhait de la classe politique et celle des affaires que dans les jours qui viennent que le peuple haïtien dans leur rêve de résister pour subsister, trouve une formule magique de modus operandi pour, enfin, chasser l’indésirable. Mais pas un mouvement de GNB deuxième version.

 

Bonne année de lutte démocratique pour la stabilisation politique, sécuritaire, et surtout un changement des conditions sociales et économiques du peuple haïtien.

 

Esau Jean-Baptiste

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