El pueblo unido jamás será vencido (Le peuple uni ne sera jamais vaincu)

« J’ai suivi les convoyeurs

Des crimes de minuit

Jusqu’au pays

De Gilgamesh.

Camarades,

Ne craignez rien !

J’ai endossé

La cuirasse

De Jan Hus !

Je serai immortel

Sur le bûcher

De l’immolation !

Je vois demain

Comme les orages

Qui grondent

Dans les livres

De Mark Twain. »

« Robert Lodimus, Couronne d’épines et de ronces, livre inédit)

Le 25 décembre 2013, au moment où des peuples plongés dans leurs traditions socioreligieuses commençaient à se dégriser, environ 50 Haïtiens se débattaient dans les eaux froides et tumultueuses des îles Turks et Caïcos. 17 d’entre eux se noyèrent le « jour » même où une catégorie de l’humanité – les chrétiens – célébrait fastueusement la  « naissance de leur Sauveur ». Quelle sombre coïncidence !

Qui plus est, cette tragédie survenait dans des circonstances tout aussi bizarres que celle – non élucidée – enregistrée en mai 2007 dans la même région, et qui avait fait plusieurs victimes et occasionné de nombreux disparus. Finalement, la recherche du « pain sec » déclenche chez les masses pauvres du Sud  la même passion fiévreuse  que l’on constate chez les multinationales qui se ruent à bride abattue vers la république du Congo, l’Afrique du Sud, le Centrafrique, l’Irak, la Lybie, le Mali, le Niger, le Burkina Faso, la république d’Haïti… afin de piller les mines de diamants, d’extirper l’or, l’uranium, la bauxite… des entrailles de la terre, de vider les réserves de pétrole jusqu’au dernier litre…

En cette période inquiétante où les conflits armés déchirent la planète, nous gardons une pensée spéciale pour les populations marginalisées qui s’abreuvent du philtre amer de la souffrance indicible et de la misère étranglante. Nous tournons également notre regard reconnaissant  vers les politiques, les étudiants, les écoliers et les intellectuels progressistes qui risquent chaque jour leur vie, luttent ardemment, en vue de participer au processus de construction d’un monde juste et équitable.

 

Sans mentir, notre ramage se rapporte à notre plumage

Seule une « Révolution » sociale, politique, économique et culturelle permettra au peuple haïtien de venger ses morts et de retrouver le sommeil qu’il a perdu avant et après février 1986. Heureusement que les milieux de la pègre réservent parfois des « surprises désagréables » aux membres des familles qui les composent. En Haïti, les groupements politiques demeurent des associations de malfaiteurs qui participent à toutes les combines, à tous les stratagèmes concoctés par les puissances hégémoniques pour chasser les Haïtiens de leurs territoires légitimes.

Cependant, il ne faut jamais oublier que le petit David a vaincu Goliath avec une fronde. Aujourd’hui et demain se suivent, s’alternent et ne se ressemblent pas. Un soir, nous ne parlerons plus, comme Le Temps des cerises, d’une « plaie ouverte », de « souvenirs douloureux que nous gardons au cœur », pour paraphraser Jean-Baptiste Clément et Antoine Renard. Les rôles seront inversés. Le « gibier » deviendra certainement à son tour le « chasseur ». Qui rit vendredi pleurera dimanche!   

De toute façon, ce n’est pas nous – et nous osons l’écrire –  qui irons verser des larmes – même de crocodile – sur la tombe des « Othon », des « Sénèque », des « Burrus », ou d’autres « conseillers privilégiés » de Lucius Dominitius Ahenobarbus alias Néron, qui se sont suicidés comme Pétrone et Lucain, empoisonnés par Locuste, assassinés comme Agrippine la Jeune dans l’exercice de leurs méchants forfaits.  

Les visages des « bourreaux éhontés », tant qu’ils seront encore en vie, assombriront le ciel de notre mémoire révoltée. Qu’ils se taisent, au nom d’une certaine  moralité politique : s’il en reste encore dans ce pays haillonneux ! Pour ne pas répéter les vers immortels que Pierre Corneille mit dans la bouche du vieil Horace. Mais dans un contexte solennel d’Honneur patriotique et de Dignité familiale. « Que  voulez-vous qu’il fît contre trois? Qu’il mourût ou qu’un beau désespoir le secourût ! » Publius Horatius, le héros légendaire de l’antiquité, après la mort de ses deux frères, dut affronter et vaincre seul les trois Curiaces en vue de sauver la grandeur de sa patrie.

Nous avons écrit un texte qui a été publié dans les journaux et sur les réseaux sociaux : Comment et pourquoi meurt la République d’Haïti? C’était une façon pour nous de mettre la population misérable en garde contre le cynisme et la cruauté des femmes et des hommes politiques qui profitent de leurs malheurs. Également pour dénoncer l’hypocrisie criminelle de certaines ambassades présentes sur le territoire national. Les adversités, les calamités qui déboulent actuellement sur Haïti, comme des pierres détachées de la montagne, indiquent que nos jugements ont été émis avec sagesse, avec circonspection. Nous reprenons ce paragraphe de la réflexion que nous avons rédigée le 15 avril 2017 :

« Après le départ de la Minustah, la République d’Haïti continuera d’aller  au-devant de l’incertain. Contrairement à Candy du roman de John Steinbeck, Des souris et des hommes, elle ignore ce qui l’attend durant les prochaines années. Le retrait de Sandra Honoré et de ses « casques bleus » a été planifié dans le cadre d’un projet de mise sous tutelle complète de l’État haïtien par les puissances occidentales dominantes.  Et croyez-nous, les forces occupantes ne mettront pas du temps à revenir. Le terrain sociétal est miné, piégé par la situation des gangs criminels qui prolifèrent dans tous les quartiers de la capitale et des villes de province. Ce sont les mains occultes de certaines ambassades étrangères et de quelques Organisations non gouvernementales (ONG) qui les systématisent. Qui les financent. Et même qui les dirigent. Les bandits qui moisissent dans les prisons ne sont pas déférés par devant leurs juges naturels. La police nationale corrompue et vassalisée redoute tout simplement que ces énergumènes délinquants brisent « l’omertà », qu’ils fassent des révélations compromettantes, susceptibles d’assombrir et de nuire à la réputation de certaines personnalités très influentes dans la société haïtienne, qui utilisent – comme Clifford Brandt – les filières nationales et internationales du crime organisé pour se  multimillionnariser. »

 

Le fond de la déliquescence

La situation sociale, politique et économique du pays ne s’est-elle pas réellement  empirée depuis la publication de notre texte. On ne compte plus les citoyens assassinés par la police politique du  régime gouvernemental et les gangs qui y sont affiliés. L’amplification  des cas de kidnapping à travers le pays, avec demande de rançon, donne le vertige. Des jeunes filles, des jeunes garçons, des mères de famille sont violés dans les bois par des goujats crasseux, avec une gueule qui pue le clairin et la cocaïne. Les tribunaux ne fonctionnent plus. Plusieurs d’entre eux sont sadiquement incendiés. Les prisons sont ouvertes de force pour laisser s’enfuir des criminels notoires. Donc, pas de procès pour les assassins. De Sweet Micky, à Ariel Henri, en passant par Jovenel Moïse, le  pouvoir politique utilise tous les stratagèmes pour empêcher la population de remonter aux cerveaux de l’insécurité mortifère qui fonctionne comme une industrie bien huilée, ayant une structure organisationnelle classique : patronat et salariat. Ce serait difficile de faire croire qu’une certaine frange de la bourgeoisie compradore ne serait pas en train de profiter de ce commerce humain monstrueux, honteux, nauséeux, sadique, inhumain, avilissant…! Comment une poignée d’anthropophages analphabètes de la trempe de Jimmy Chérisier, Izo, Lanmò 100 jou, Bougòy, Ti Lapli et tous les autres malfrats, peuvent-ils mener toutes ces opérations de guérilla, sans l’aide d’experts étrangers et locaux? Nous pointons du doigt des puissances impériales et leurs palefreniers  indigènes.

Pauvre pays  

Que demandons-nous finalement à la satrapie étrangère et locale qui  mutile tranquillement la souveraineté et l’indépendance de la République d’Haïti, à la manière de siroter un café en lisant le journal ? Que ces gens-là se cachent ! Qu’ils se taisent ! Qu’ils se couvrent la tête pour que les rayons du soleil arrêtent de découvrir leur laideur provocante à la face martyrisée des tribulations journalières d’un peuple essoufflé, qui peine jusqu’à présent à trouver son chemin dans les broussailles de l’anticonstitutionnalité, de l’illégalité et de l’arbitrarité. Tous les paliers de l’administration publique d’Haïti sont entachés de malversations, scellés de corruptions et souillés de crimes de sang. Des « autorités politiques et religieuses » ont les mains sales. Le cœur aciéré. Et la tête vide.

C’est dans cet « endroit frankensteinien » que l’expression « la vie ne tient qu’à un fil » a dû trouver sa véritable signification. Des cadavres à n’en plus finir.  Des lieux frissonnants de torture et de crucifixion, comme du temps de la Rome intrigante et prédatrice, où le sort de l’existence humaine suspendait au « pouce »  du concept de « masochisme » inventé par Krafft-Ebing pour qualifier la « philosophie macabre » qui sous-tend l’œuvre de l’écrivain autrichien, Leopold von Sacher-Masoch.

7 février 1986 devrait allumer des lanternes d’espoir dans les foyers tenus trop longtemps dans le deuil. Toute la racaille politique financée par Washington, Paris, Ottawa… a trompé la vigilance des masses. D’ailleurs, certains petits-bourgeois intellectuels démagogues, ceux-là qui se retranchent derrière des « mouvements socialistes et communistes désorganisés » pour duper et dérouter la conscience populaire, se livrent actuellement à une orgie de « mutisme cautionnant ». Ils attendent les décisions égrillardes, impudiques de la CARICOM, pour manifester leurs intentions incestueuses d’intégrer le cercle outrageux du « Collège présidentiel » qui va réunir les « 9 têtes à claques » de Washington, de Paris et d’Ottawa. Des comportements indignes d’un peuple combattif, courageux et résilients.

Le 6 juillet 1535, la Cour de Londres fit décapiter Thomas More. L’un des conseillers plénipotentiaires auprès de la Couronne, Thomas Cromwell l’accusa de s’opposer au divorce d’Henri VIII et de Catherine d’Aragon et au  remariage de celui-là avec Anne Boleyn. Il reprocha aussi à l’auteur de « L’Utopie »  de ne s’être pas soumis aux vœux du monarque qui se fut octroyé le titre de Chef suprême de l’Église d’Angleterre. « Son silence est une preuve de culpabilité », faisait remarquer Cromwell aux autres juges. Le condamné, sans perdre son sang froid, sans trahir son calme habituel, rétorqua avec une voix ferme que l’adage apprend plutôt le contraire : « Silence means consent (Qui ne dit mot consent). » En clair, Thomas More nous rappelle que le « silence » est toujours complice. En aucun cas, il ne saurait être considéré comme un signe de « désapprobation ». Ou comme un acte de « bravoure ».

Des amis que nous fréquentions en Haïti au début des années 1980 nous ont avoué après les événements de février 1986 que notre compagnie, – à cette  époque de persécutions politiques –, leur inspirait des craintes angoissantes. « Nous n’osions pas vous demander de rester loin de nous » confessaient-ils dans l’embarras profond. Nous leur faisions remarquer qu’il n’était pas donné à tous les individus d’être nés « héros » ou « martyrs ». La nature engendre à la fois des « maîtres » et des « esclaves », et chacun est libre d’accepter son « sort » ou de combattre ses « bourreaux ». « Nous avions donc fait le choix, à l’instar de nombreux compatriotes, de lutter pour vivre ou pour mourir. Et comme le départ du dictateur ne signifie pas la fin de nos engagements patriotiques, nous pensions qu’il serait mieux pour nous de ne plus nous revoir. Nous ne voudrions pas vous causer des ennuis, déranger votre environnement de citoyens simples, anonymes et résignés », avions-nous ajouté.

Les combattants des puissances hégémoniques, les militants du changement, les artisans cartésiens de la future « société mondiale révolutionnaire » qui viendra libérer définitivement les opprimés du « système de propriété privée » refusent de se laisser emporter dans le courant d’un fatalisme démobilisant. Les affrontements idéologiques se complexifient. Les pertes que le « Capital » inflige aux masses prolétarisées, aliénées par les besoins de subsistance existentielle, sont lourdes. Cependant, le digne remplaçant du Commandant Hugo Chavez, le président Nicolas Maduro, reconnaît que les femmes et les hommes qui épousent la « Cause » des victimes des « castes de l’oligarchie » ne baisseront pas les bras devant l’insupportabilité de la barbarie impériale.  « Nous sommes des Guerriers », a lancé le guide et défenseur fidèle et loyal de la « Justice sociale »  devant les populations pauvres qui supportent et soutiennent  les piliers de la résistance gouvernementale contre les tractations et les intentions malhonnêtes de la Maison Blanche et du Pentagone à l’égard du « chavézisme libérateur ». Les paysans vénézuéliens sont prêts à défendre leur « Révolution » jusqu’à leur dernière goutte de sang. Le président Hugo Chavez, en sa qualité de militaire haut gradé, de concepteur génial de la lutte armée pour la prise et la conservation du pouvoir, a préparé la voie du salut de son peuple. N’oubliez jamais Bertolt Brecht : « Ceux qui luttent peuvent perdre ou gagner. Mais ceux qui ne luttent pas ont déjà perdu. »

Les camarades de la résistance – à leur façon – avec les mêmes convictions et idéologies politiques, les mêmes sentiments de nationalisme purs et progressistes qui ont animé et immortalisé les Caonabo, Geronimo, Thomas Isidore Sankara, Jacques Stephen Alexis, Adrien Sansaricq…,sont déterminés à affronter sans répit les « ennemis de la Liberté » avec l’énergie de la rage et de la révolte, jusqu’à la « victoire finale » ou la « défaite totale ». Comme dans la légende qui est à la base du « Mouvement Colibris » de l’écrivain Pierre Rabhi, entre autres, décédé le 4 décembre 2021 à Bron en France, les militants politiques sont comme le « petit oiseau » qui jette une goutte d’eau à la fois sur le vaste brasier de la désolation humaine. Ce n’est rien, dites-vous peut-être! Néanmoins, chacun d’entre eux fait sa part. Ils survolent les flammes au risque de se faire brûler les ailes et d’être consumés à leur tour par les feux dévorants. Mais d’autres colibris –  disposés comme eux à affronter le danger, à combattre le fléau –  prendront la relève et poursuivront la lutte pour le « Changement » et la « Vie ». Et qui sait si demain ce ne seront pas toutes les espèces d’oiseaux de la forêt qui se donneront la main pour freiner la catastrophe et réparer les dégâts? « Qui sait? », dirait Richard Brisson ! « Qui sait ? » Et c’est bien vrai, camarades! 

Albert Einstein aimait répéter : « La vie est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre. » La République d’Haïti reste figée sur une corde suspendue dans le vide de l’inconscience et de l’insouciance. Un matin, le monde la retrouvera – si aucune opération de sauvetage politique n’est envisagée – aplatie contre les rochers de la faillite exterminatrice. Que faire pour sauver ce pays de l’agonisation sociétale? Nous avons essayé nous-même de répondre à la question avec  un poème titré « Réflexion » qui figure dans notre recueil « Le Crépuscule Ensanglanté, rédigé en 1980 et publié à Montréal :

« Nous n’avons plus de 1791

Plus de 1803

Nous n’avons rien

Ils ont détruit

Le Sanctuaire

De nos mémoires

Dignes et fières

Aujourd’hui encore

De leurs mains criminelles

Avec leur regard altier

Ils continuent à voiler

Le visage

 Des exploits

De nos pères

Et de nos mères

Depuis des lunes

Les « Conzé »

Dans les villas hantées

Trinquent

Avec les éventreurs

Des « cacos »

Ils seront immolés

Eux aussi

Sur le bûcher

De la trahison

Liberté

Les « gens du Nord »

Sur la porte funèbre

De Charlemagne Péralte

T’ont « recrucifiée »

Aux yeux de l’univers

Mais cette fois-ci

Nous avons juré

Que tu ne mourras pas

Nous en avons assez

De te voir « mourir »

Sans « exister »

Liberté

« Parole d’homme [1]»

Tu renaîtras

Grandiras

Et vivras »

 Le 17 octobre 1915, le poète haïtien, Edmond Laforest, se suicida. L’acte désespéré correspondait à son indignation  de voir la marine des États-Unis déployer ses troupes sur les terres libres, souveraines et indépendantes d’Haïti. Il nous  légua sa « mort tragique et symbolique » en guise de protestation énergique et de refus de soumission à la barbarie militaro-politique de l’Amérique du Nord. Edmond Laforest choisit le jour de l’assassinat du fondateur de la patrie pour organiser et concrétiser son « voyage éternel ». Il est considéré comme un martyr de la « Liberté ». Au même titre que Pierre Sully. Y a-t-il une statue du docteur Raymond Cabèche à l’entrée principale du Palais législatif pour son courage de critiquer et de rejeter le projet de la « Convention » qui oignit l’occupation ignominieuse du 28 juillet 1915? L’Honorable député Cabèche décéda peu de temps après le vote de ratification du document humiliant. Peu de compatriotes ont pensé à lui rendre hommage le 6 octobre dernier, la date  qui coïncide avec le jour de son geste héroïque.

 

Vincendum aut moriendum est [2]

Les États bourgeois sacrifient, immolent les peuples nécessiteux au profit des multinationales de la « concurrence monopolistique ». Les prolétaires n’oublieront pas les traitres qui astreignent leurs familles à la pauvreté extrême. Nous croyons qu’il faut dynamiter les édifices des malheurs et des souffrances que les « architectes de la misère » ont élevés dans les poumons des bidonvilles, sur le dos des mornes et sur la poitrine des vallées campagnardes, dans le but de contrefaire la marche des « misérables » vers un minimum de bien-être économique, et dans le dessein de stopper leur élan vers un brin d’épanouissement socioculturel.     

Nous le disons en toute confiance : « Justice sera rendue aux camarades exploités, le jour où le drapeau de la  Révolution mondiale flottera également sur les villes et les campagnes de la République d’Haïti. » Car nous avons la force, la détermination, le pouvoir de ressusciter la patrie de Jean-Jacques Dessalines, d’Alexandre Pétion, d’Henri Christophe, de Sanite Belair et de tous les autres héros de la guerre de l’Indépendance, qui se sont réunis le 1er janvier 1804 sur la place d’armes des Gonaïves en vue de proclamer leurs Droits, d’admettre leurs Devoirs et d’imposer leurs Libertés à la face du monde esclavagiste.

 

Robert Lodimus

Références

[1]  Parole d’homme, titre d’un ouvrage de Roger Garaudy publié en 1975.

[2]  Il faut vaincre ou mourir, une devise des gladiateurs romains.

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