L'expression «Hole of shit» n'avait pas donné une bonne presse à l'ancien président Donald Trump dans la communauté haïtienne des États-Unis. Et l'accusation de l'infraction contre les animaux domestiques lancé par un allié du candidat républicain à Springfield, candidat en souffrance de gain popularité au près des immigrants, semble avoir ouvert une plaie cicatrisé par l'oubli. Est-ce que le camp des démocrates prendrait de l'avance dans la course à la présidentielle par suite de cette nouvelle bavure du camp de Donald Trump ?
Le racisme dont est victime la communauté haïtienne aux États-Unis est de vieille date. Ayant été indexé d'avoir été les porteurs originels du VIH dans le monde, la dignité des haïtiens vivant sous le drapeau étoilé d'Abraham Lincoln a toujours survécu des discriminations raciales qui représentent souvent l'enjeu de vote électoral entre les républicains et les démocrates des États-Unis. Donc, l'histoire des animaux domestiques ayant servi de nourriture pour des migrants haïtiens de Springfield est une fable qui aurait la fonction de proposer la leçon de morale que l'un des clans voudraient adopter pour nourrir l'idéal américain ou le rêve américain. Pour le clan qui soutient une Amérique de melting-pot, Donald Trump serait celui qui voit les différences qui fragilisent une nation en crise de sa grandeur et de son hégémonie dans le monde. Tandis que pour le clan républicain qui voit une Amérique sous les menaces de la migration qui ne provient pas de l'Europe des anglo-saxons, des Germains, des Scandinaves, Donald Trump serait celui qui veut purifier une nation qui voudrait réconcilier avec elle-même.
Mais, qui sont les migrants des États-Unis ? Qui sont les descendants des natives? La réponse est certainement noyée dans le métissage séculaire que ce pays a connu. Car, les migrations avant et après les deux guerres mondiales ont submergé les autochtones, dont la présence n'est expressive que dans certaines réserves d'Indiens aux États-Unis. Comme les colons européens et les noirs d'Afrique ont anéanti la culture et les ethnies indiennes qui sont les primitifs et donc les véritables maîtres de la terre d'Haïti. Donc, comme Haïti, les États-Unis sont une nation de migrants européens et africains et de métis, devenus citoyens légitime de vouloir le bien-être, le respect de leur dignité.
À la lumière de l'histoire de la formation sociale et économique des 20 Amériques, les États-Unis ont une dette symbolique envers les héros de l'indépendance haïtienne de 1804, qui aurait rendu jaloux Napoléon Bonaparte. La vente de la Louisiane est le choix préférentiel de la métropole française pour Haïti. Un choix dicté par les noirs et les mulâtres qui concrétiseront la liberté et l'indépendance de 1804 que la cérémonie du Bois Caïman avait présagées et initiées. A la guerre de Savannah Henri Christophe avait 16 ans. Mais quelle différence y a t'il entre les statues des héros de l'indépendance américaine et celles qui immortalisent les héros de Verrières ? Quelle différence y a t'il entre la statue de la liberté a New-York et la citadelle Laferière sur les Platon du Nord d'Haïti? Il s'agit de monuments qui symbolisent les idéaux de nationalisme d'existence et de liberté des peuples américains et haïtiens qui ont le devoir historique de coopérer sur la scène internationale pour leurs intérêts respectifs.
Seule la cécité historique peut dicter a un américain des discours ou des attitudes racistes à l'égard des migrants haïtiens vivant aux États-Unis. A fortiori si ces actes de racisme se manifestent pendant les périodes des élections démocratiques américaines. Tout avantageux ou désavantageux comme ruse de campagne que ces comportements antisociaux, antipolitiques, et immoraux peuvent être pour un parti politique des États-unis, car la crise haïtienne actuelle met le gouvernement de Biden-Kamala à l'épreuve de la bonne foi diplomatique et coopérationnelle des États-unis à l'égard d'Haïti, ils sont condamnables par la raison historique et théorique qu'aiment promouvoir les universités américaines et l'opinion publique avertie des États-Unis.
Aucun des partis ne peuvent et ne doivent tirer des avantages de la discrimination à l'égard des migrants haïtiens des États-unis. Et au regard des lois municipales sur la détention privée des animaux domestiques et les sanctions relatives à leur maltraitance aux États-Unis, il n'aurait pas eu des cas de violation des droits des animaux par les haïtiens. Il s'agit donc d'un mensonge qui fait autant de tort à la dignité et a la mémoire historique des haïtiens, mais aussi à l'image de l'état de droit que la presse américaine vend en permanence d'une société qui veut se proposer en modèle pour le monde....Que cesse le mensonge qui n'a rien de la ruse ou d'un enjeu de campagne électorale!
CHERISCLER EVENS
Le 12 septembre 2024
Pour le respect des droits des migrants!