De locataire a propriétaire, elle explique tout, dans un langage clair et simple. En créole, Marsha Saint-Jean s’accroche au protocole du créole (haïtien) pour informer le plus grand nombre, partager l’essentiel des informations, accompagner les personnes qualifiées dans le processus d’acquisition d’une résidence au Québec.
Des offres pour toutes les bourses, Marsha Saint-Jean s’est invitée depuis cinq ans dans la course, en faisant la cour à la communauté haïtienne au Canada, en échange de les accompagner dans l’acquisition d’une maison, afin que chaque famille dispose de sa propre cour, en ville comme dans d’autres régions paisibles et reculées.
Depuis plusieurs mois, elle est très active sur les réseaux sociaux, en offrant des produits et services aux membres de la communauté haïtienne qui évoluent au Québec, et le reste du Canada. Elle allait finir par changer de stratégie en proposant un grand nombre de contenus en créole (Haïtien), afin de mieux se rapprocher, conseiller, convaincre et accompagner ses potentiels clients dans l’acquisition d’une résidence familiale.
Déjà cinq ans selon les écrits de la concernée. Entre la commémoration de ses soixante mois de services fournis avec professionnalisme, à de voir briller des voix hostiles et des complaintes sur les réseaux qui ne font pas de cadeau, et la célébration de cette forme engagement solidaire et communautaire, je me suis permis d’explorer les différents comptes et communications partagées par la courtière pour extraire la présente publication qui vise à saluer son travail parmi d’autres femmes entrepreneures de l’immobilier.
Dans sa publication de ce jour, le lundi 6 octobre 2025, on peut lire : “Aujourd’hui marque mes 5 ans comme courtière immobilière. 5 ans de hauts, de bas, de défis… mais surtout de grandes victoires. Une aventure humaine incroyable qui m’a permis de bâtir une communauté de plus de 200 000 personnes à travers le Québec et ailleurs.”.
Dans la cour des grands de l’immobilier résidentiel au Canada, plus particulièrement au Québec, Marsha Saint-Jean s’est taillée progressivement une place dans le paysage des familles haïtiennes. A travers ses consultations gratuites proposées sur les réseaux, les conseils salutaires qu’elle partage et les recommandations qu’elle formule aux femmes, aux hommes, aux parents, aux enfants ou aux associés et partenaires d’affaires, elle anticipe bien des faits et des biais qui peuvent nuire dans le processus de financement et d’acquisition d’une maison dans sa juridiction.
Dans quel sens les services fournis par Marsha Saint-Jean et tous les autres courtiers d’origine haïtienne au Canada comme dans d’autres pays contribuent-ils à renforcer l’intégration de la communauté haïtienne dans ces nouvelles villes ou pays d’accueil ? Pourquoi encourager et valoriser un tel secteur ou corps de métiers dans la diaspora haïtienne ? A quand une journée de rencontre ou de réflexions profondes autour de l’apport des professionnels du secteur de l’immobilier dans la diaspora haïtienne ?
Discours simple et empathique, Marsha Saint-Jean fait la cour aux familles d’origine haïtienne en particulier, en les invitant à apprécier tous les avantages et les limites d’un tel investissement dans la vie professionnelle et familiale. Elle encourage aussi ses potentiels clients et clientes à connaître et à comprendre l'essentiel des points qui définissent la législation de ce secteur. Pourquoi et comment s’orienter vers les banques qui financent l’acquisition des biens immobiliers et choisir le meilleur plan d’assurance ?
D’autres conseils sont également formulés dans l’objectif d’inviter les Haïtiens aux Canada, à être très vigilants, et préventifs pour ne pas tomber dans certains pièges du système, grâce à la maîtrise des informations relatives aux fonctions, aux exigences et aux attentes des différents maillons, tels les institutions régulatrices et des opérateurs qui composent l’industrie de l’immobilier au Québec.
Déterminée à changer le cours de l’histoire de sa famille et de sa communauté. Marsha Saint-Jean, en toute modestie, s'exprime en ces termes : “Moi, la fille de Montréal-Nord, issue d’une famille de la classe moyenne, qui a simplement cru que tout est possible quand on travaille avec foi, persévérance et passion.”.
D’autres avant elle s’étaient certainement imposées dans le secteur de l’immobiliser, mais pas au rythme que MSJ affiche sur les médias sociaux ces derniers temps, notamment sur Facebook et Tik Tok. D’autres certainement, à partir de l’impact des communications et contenus de Marsha Saint-Jean viennent rattraper le train, tout en apportant d’autres valeurs ajoutées.
De la reconnaissance en abondance, elle en profite pour dire : “Merci à tous mes clients, partenaires et abonnés pour votre confiance et votre soutien depuis le tout début. Ce n’est que le début d’une nouvelle étape… on se revoit dans 5 ans encore plus fort.”. Qui a dit Marsha 5 ans, si yo pa vle....?
Découvrir l’ensemble des étapes pour acheter la toute première maison unifamiliale, en passant par l’évaluation des infrastructures, les critères à privilégier pour bien choisir la meilleure des offres parmi d’autres propositions de vente, figurent parmi les objectifs fixés par cette professionnelle, qui partage de nombreuses informations utiles et pratiques aux parents et à leurs enfants majeurs.
Dans ce langage de courtisane qu’elle utilise pour capter ses clientes et clients issus de la population québécoise, et de la communauté haïtienne en particulier, Marsha Saint-Jean, la vendeuse de maison se présente ainsi : “Je ne suis pas "juste" une courtière immobilière. Je suis Marsha Saint-Jean, une femme de cœur, de vision et d'impact. Chaque clé que je remets, chaque famille que j’accompagne, chaque rêve que je rends possible…”.
Dans cette opération de séduction bien charpentée et formulée pour créer plus de confiance avec son public cible, pour que ce dernier ne rate pas la chance d’être servi par cette professionnelle de l’immobilier et ses principaux collaborateurs qu’elle ne manque jamais de saluer au passage, Marsha Saint-Jean rassure et assure : “C’est bien plus que de l’immobilier. C’est un destin que je contribue à transformer. Pourquoi je fais tout ça ? Parce que je crois profondément que tout le monde mérite de vivre une vie digne, libre, et prospère. Et parfois, tout commence avec un toit.”.
De l’empathie à revendre : “Mon but ? Toucher, inspirer, éduquer et accompagner des centaines, puis des milliers de personnes vers leur liberté financière, vers leur mieux-être, vers leur propre pouvoir.”, avant de conclure : “Je ne vends pas des maisons. Je construis des vies.”.
Dans les jours à venir, Marsha Saint-Jean se propose déjà d’organiser des conférences autour de différentes thématiques pertinentes sur l'immobilier. Qu’est-ce que la communauté haïtienne au Canada devrait savoir autour des liens et des enjeux entre l’immobilier et la spiritualité ?
Dominique Domerçant