Le pays s’enlise dans sa crise.
Avec des citoyens qui s’en remettent au Ciel pour les délivrer des hors-la-loi qui ont pris possession de la ville comme dans les bons vieux films de western.
Dans ce film, il n’y a pas d’Indiens à canarder ou à parquer dans des réserves, mais un peuple à dépouiller de tout jusqu’à le faire fuir, à ses risques et périls, vers les enfers du Nord portant les masques du paradis.
Dans ce film, il n’y a pas de héros, de shérif honnête pour arrêter les bandits. D’ailleurs ce sont les bandits qui fabriquent les shérifs et les héros.
Ceux qu’on pensait être là pour nettoyer la ville de son pus de délinquance ne font que renouveler la délinquance. Dans le temple de la république, on négocie tout au grand marché des millions. L’offre et la demande se donnent la main dans une danse qui est un hymne sans pareil à la corruption. Et la plupart des citoyens souvent rêvent qu’ils seront invités au temple pour qu’on puisse leur servir sur un plateau, ce poste, cette direction générale qui leur permettra d’échapper á cette précarité qui nous transforme tous en bête sauvage.
La transition ne pourra que durer. Elle est trop juteuse. Elle permet surtout ces coups d’État en douce qui offre la possibilité à des insignifiants politiques de se caser et de jouir des maigres richesses de la république.
Les élections qu’on nous promet continuellement n’auront pas lieu fin 2025. La transition a piégé le chemin pour que le temps de la délinquance s’étire à l’infini.
Mais il faudra tôt au tard revenir au principe de la légitimité qui ne peut être donnée que par des élections avec un maximum de transparence et d’honnête.
Pour l’instant on patauge dans l’illégalité.
Il faut arrêter le train infernal de la transition. Seul un gouvernement de femmes et d’hommes intègres issus d’élections libres donc avec la carte de la légitimité pourra s’attaquer aux vrais travaux pour changer l’État et offrir à nos communautés trop longtemps souffrantes d’autres espoirs de vie.
La Rédaction