Certains usagers rencontrés au Bureau de l’immigration et de l’émigration dans la commune de Port-au-Prince ont félicité les autorités qui ont permis de diminuer l’affluence grâce à l’application de demande en ligne de document d’identité (DELIDOC). Cependant, la galère continue à Pétion-Ville. Ce 11 mai, des citoyens insatisfaits ont demandé à ce que les autorités interviennent pour résoudre ce problème de la qualité du service.
Des centaines de citoyens tentent toujours d’intégrer le programme humanitaire des États-Unis, malgré la lenteur des systèmes liés à la fabrication de leur pièce d’identité.
Par ailleurs, des usagers se disent toujours satisfaits de la plateforme qui leur permet de remplir les formulaires en toute quiétude. Cependant, ils ont demandé aux dirigeants de prendre des mesures en vue d’éviter toutes intégrations des racketteurs qui ont tenté à plusieurs reprises de poursuivre leurs activités qui ne jouent pas en faveur des demandeurs.
« J’ai pris mon rendez-vous pour 12 h. Jusqu’à présent tout fonctionne comme je l’avais imaginé, je suis content de cette mise à jour dans ce système », a fait savoir un citoyen qui invite tout le monde à monter sur le site web www.delidoc.gouv.ht en vue de placer leur demande de rendez-vous.
Parallèlement, au Bureau de l’immigration et de l’émigration au parc Sainte-Thérèse a Pétion-Ville, une longue file d’attente a été remarquée au couloir du vestiaire ou les usagers ont espéré recevoir du service qui par ailleurs a été perturbé à cause de l’absence de certains employés.
« Nous avons notre formulaire de rendez-vous et pourtant nous n’avons pas accès à la salle des machines. La quantité d’employés est réduite et des policiers font passer leurs proches avant nous », a fait savoir Gardy Jean Pierre.
Plus loin, il a déclaré que des gens ont beaucoup de fois semé la panique soit parce qu’ils sont privés de faire rentrer des personnes qu’ils ont déjà rançonnées ou encore parce que la personne en question se tient toujours dans la file d’attente.
« Brutalement, ils ont parfois stoppé le travail soit en éteignant la génératrice ou en posant des actions perturbatrices. Nous ne savons quoi faire face à cette situation qui nous empêche d’avoir nos documents de voyage », a-t-il relaté
De son côté, James, ainsi connu, a affirmé que des responsables du parc ont exercé leur autorité pour pouvoir grossir les activités de rackette dans cette institution. Plus loin, le citoyen a demandé au gouvernement d’adopter de nouvelles mesures pour mettre fin à cette dérive.
« Ils ont mis des agents de la police pour sécuriser l’endroit, et pourtant, les policiers sont responsables de la majorité des désordres. Il faut les retirer de l’espace et mettre d’autres agents qui sont capables de respecter le droit de chacun. »
Veron Arnault