Des automobilistes insatisfaits de la faible réduction des prix des produits pétroliers

Plusieurs conducteurs dans différentes stations de la capitale ont fait savoir ce 20 juillet que la décision de réduire les prix des produits pétroliers ne sert à rien, car la diminution ne répond pas à leurs attentes. Ils ont demandé à ce que les prix soient révisés en vue de permettre aux conducteurs et consommateurs de souffler un peu.



 

Au lieu de 570 gourdes pour un gallon de gazoline on a besoin à présent de 560 gourdes, pour le gasoil, il est passé de 670 gourdes à 620 gourdes, pour le gallon de kérosène il coûte maintenant 615 gourdes au lieu de 685 gourdes. Cette décision est entrée en vigueur ce 20 juillet.  


 

Cette baisse, pour le moins minime, a suscité l'indignation des conducteurs qui appellent les autorités à revoir les coûts afin de leur permettre de mieux fonctionner. Rencontrés à la rue Monseigneur Guilloux, des chauffeurs assurant le trajet Portail-Léogâne/Delmas ont relaté que les activités de transport ne sont pas comme avant avec la situation sécuritaire du pays qui empêche bon nombre de personnes de se déplacer librement. Plus loin, disent-ils, cette réduction du coût de l’essence est trop faible pour permettre la baisse des prix des trajets. «Cela ne répond vraiment pas aux attentes des chauffeurs ainsi que la population qui se trouve dans une impasse depuis que les produits pétroliers ont été ajustés à plus de 100%.


 

«On ne fait que travailler pour trouver de quoi subsister, on n’a pas les moyens de prendre soin de notre famille, il faut que le gouvernement applique le décret du 9 mars 1995 relatif à la fixation des prix des produits pétroliers», ont-ils conclu tout en appelant  au soulèvement pour riposter à cette décision considérée comme un abus.


 

Veron Arnault

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