Le Parti Révolutionnaire Quisqueyen (PRQ) se dit préoccupé par la détérioration du climat sécuritaire du pays. Cette structure considère comme un affront les agissements des gangs armés dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince et plaide pour l'unité entre la Police Nationale et les Forces Armées d’Haïti afin de les stopper. Le parti, par l’intermédiaire de son président, le Dr Max André Jean Gilles, suggère un commandement unifié pour une meilleure réponse et pour enrayer, une fois pour toutes, le phénomène de l’insécurité.
Lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi 29 novembre 2024, il a été souligné l’urgence d’agir, dénonçant la dégradation continue de la situation sécuritaire qui entrave pratiquement tous les secteurs de la société. Le Parti Révolutionnaire Quisqueyen croit que le gouvernement devrait donner plus de moyens et mobiliser les Forces Armées d'Haïti (FADH) en collaboration avec la Police Nationale dans une synergie où ces deux entités pourraient produire des résultats significatifs.
En outre, le président Jean Gilles a fait appel à des hommes et des femmes qui gardent encore espoir dans un vaste élan collectif visant à libérer le pays. Dans ce climat délétère, il s’oppose à l’idée d’engager le processus électoral, mettant en avant la nécessité de restaurer d’abord un climat de sécurité propice à des élections justes et transparentes.
M. Jean Gilles a également évoqué une fracture idéologique, regrettant que le seul président qui avait une ligne politique claire fut François Duvalier. Le Parti Révolutionnaire Quisqueyen déplore que l’organisation de la société, l’architecture constitutionnelle, les inégalités sociales et la polarisation politique des acteurs créent autant de difficultés à la réalisation d’un sursaut collectif susceptible d’aboutir à une sortie de crise.
Gérard H. Résil