Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et ONU Femmes ont conjointement organisé, ce mercredi 8 octobre 2025, à Pétion-Ville, une rencontre de restitution de l’évaluation finale du projet : « Appui au processus électoral 2019-2024 », financé par le Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix.
Une rencontre qui a permis aux acteurs étatiques, aux partenaires techniques et financiers, et aux agences des Nations Unies d’échanger autour des résultats majeurs et des leçons apprises de la mise en œuvre conjointe du projet entre 2021 et 2024.
Le Projet d’Appui au Processus Électoral en Haïti (PAPEH), mis en œuvre de juin à novembre 2024 par ONU Femmes et le Programme des Nations Unies pour le développement avec l’appui du Fonds pour la consolidation de la paix, visait à créer un climat sécuritaire et inclusif permettant une participation équitable des femmes et des hommes aux élections.
En intervenant à la fois sur la prévention des violences liées aux élections et sur la lutte contre la violence politique faite aux femmes, ce projet a contribué au renforcement des capacités institutionnelles, au dialogue social et à l’intégration du genre dans le processus électoral, a déclaré la coordonnatrice résidente a.i. du PNUD, Dabagai Dabagai. « Afin de mesurer les acquis et d’identifier les limites de l’intervention, une évaluation finale externe doit être réalisée. Et c’est à cet exercice que nous sommes tous conviés aujourd’hui. »
Cette évaluation consiste à analyser le projet selon les critères de pertinence, d’efficacité, d’efficience, de durabilité, de cohérence, de sensibilité au genre et aux conflits. Les résultats de cette évaluation constituent un outil clé pour tirer les leçons de l’expérience, améliorer les interventions futures et alimenter la réflexion stratégique sur la consolidation de la paix et la participation politique des femmes en Haïti.
Pour sa part, madame Goretti Ndowayo, représentante d’ONU Femmes en Haïti, a justifié la raison de l’organisation d’un tel atelier par les moments importants de préparation des élections que vit le pays, la nécessité de partager largement ces résultats avec les institutions publiques, les organisations de la société civile et autres parties prenantes au processus électoral, ainsi qu’avec les bénéficiaires directs du projet.
Cet espace d’échange contribuera, explique-t-elle, à renforcer la redevabilité, à favoriser l’appropriation collective des recommandations et à les projeter dans l’environnement actuel pour une application des leçons apprises là où elles s’imposent.
Gerarrd H. Resil