Au cours d’une conférence de presse tenue ce mercredi 5 novembre 2025, la structure a critiqué l’incompétence des autorités dans la gestion pré et post-Mélissa, l’ouragan de catégorie 5 qui a causé la mort de plusieurs enfants, notamment à Petit-Goâve.
La gestion du passage de l’ouragan Mélissa dans plusieurs départements du pays continue de susciter des réactions au sein de la population, et c’est la structure CEREH qui dénonce l’incompétence des autorités en place, lesquelles n’ont rien planifié afin d’éviter l’irréparable au sein d’une population déjà en proie à de nombreuses difficultés.
« Ce sont des incapables qui prétendent avoir le contrôle de la situation. Un ouragan n’est pas un tremblement de terre. Nous comprenons mal qu’aucune disposition sérieuse n’ait été prise pour forcer les gens qui habitent près des littoraux à évacuer à temps vers des endroits sécurisés prépositionnés par l’État », a fait savoir le professeur Patrice Célestin, porte-parole de CEREH.
Le Collectif des Éducateurs pour le Renouveau de l’Éducation a, par ailleurs, plaidé en faveur d’une formation inclusive pour toutes les catégories d’enfants dans la société haïtienne, invitant les acteurs à tout mettre en place afin de permettre à tous les enfants du pays de prendre le chemin de l’école. « Nous disons au ministre de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle, Antoine Augustin, que les enfants de la troisième circonscription, de Cité Soleil, de la Croix-des-Bouquets, méritent aussi d’aller à l’école », a déclaré le porte-parole de CEREH, Patrice Célestin.
Ainsi, il réclame une dotation en matériels didactiques et en fournitures scolaires de la part de l’État haïtien pour favoriser l’accès de ces apprenants dans leurs établissements respectifs, et demande aux autorités concernées de diminuer le coût de la vie pour les parents déjà en proie à toutes sortes de difficultés.
Le responsable de CEREH en a profité pour demander à la population d’être vigilante et de continuer à exiger que ces hommes et ces femmes assument leurs responsabilités.
Gérard H. Résil
