Ce mardi 18 novembre 2025, date hautement symbolique du 222e anniversaire de la bataille de Vertières, les Grenadiers s’apprêtent à livrer une ultime bataille décisive au stade Ergilio Hato de Curaçao. Face au Nicaragua, dernier du groupe C, l’équipe nationale doit impérativement s’imposer pour préserver son rêve de qualification directe à la Coupe du Monde 2026 — une première depuis 1974 — tout en espérant un faux pas du Honduras contre le Costa Rica.
Mais cette dernière marche se fera sans l’un de ses hommes forts : Dandley Jean-Jacques, suspendu pour accumulation de cartons jaunes.
Une absence lourde, que le sélectionneur Sébastien Migné n’a pas cherché à minimiser.
« C’est évidemment une perte pour nous. Dandley fait partie des joueurs les plus réguliers et les plus disciplinés tactiquement.
Mais ses coéquipiers sont prêts à compenser. L’objectif est clair : ne pas sentir son absence dans le jeu », a confié le technicien.
Le sélectionneur a également salué la détermination affichée contre le Costa Rica, victoire arrachée grâce à un but de Frantzdy Pierrot et aux parades décisives de Johnny Placide.
« Les joueurs étaient concentrés, motivés, solidaires. Nous allons maintenir ce niveau d’intensité contre le Nicaragua.
Ce sera un match difficile, mais l’état d’esprit sera déterminant », a-t-il insisté, ajoutant que le staff veille particulièrement à la fraîcheur physique d’un groupe très sollicité depuis le début du rassemblement.
À l’approche de cette dernière confrontation, le sélectionneur a tenu à souligner la conscience patriotique qui anime ses joueurs.
« Ils savent que le peuple attend un moment de joie. Ils savent ce que représente ce 18 novembre. Ils sont prêts à tout donner pour rendre cette journée historique », a affirmé Migné.
Classement avant la dernière journée
• 1er – Honduras : 8 pts (+3)
• 2e – Haïti : 8 pts (+1)
• 3e – Costa Rica : 6 pts (+2)
• 4e – Nicaragua : 4 pts (-6)
Une victoire haïtienne combinée à un faux pas du Honduras ouvrirait les portes du Mondial. Dans le cas contraire, les barrages resteront une voie possible… mais ce 18 novembre pourrait aussi devenir un nouveau chapitre lumineux de l’histoire sportive nationale.
Gérald Bordes
