SOS Journalistes condamne de la manière la plus énergique les agressions dont sont victimes plusieurs journalistes lors des manifestations de rue, tenues les 7 et 8 février 2024, dans la capitale et dans plusieurs villes de province.
Le cas du journaliste Jean Marc Jean - ayant un oeil sévèrement endommagé par une bombonne de gaz lacrymogène lancée par la police - a grandement retenu l'attention de SOS Journalistes qui appelle le haut commandement de la police à prendre des dispositions immédiates pour identifier et punir les coupables.
Des journalistes ont été agressés, du matériel de travail brisé, et des actes d'intimidation répétés contre des membres de la presse ont été enregistrés.
Au vu de tous, un policier a shooté le matériel de travail d'un journaliste après l'avoir expressément fait tomber, dans un acte de violence injustifié.
Puis, on l'a vu braquer son arme sur des journalistes qui ne faisaient que leur travail garanti par la loi et la constitution.
SOS Journalistes saisit également l'occasion pour déplorer au moins une agression physique et honteuse exercée par un journaliste photographe d'un média contre un policier en uniforme faisant également son travail pendant les récents évènements violents. Pareil comportement est carrément inacceptable et
indigne d'un journaliste.
Évidemment, SOS Journalistes condamne avec rigueur et vigueur ce genre d'agissement.
Une liste exhaustive des cas de violation et d'agression, perpétrés contre des journalistes au cours des plus récents incidents, sera publiée le lundi 19 février 2024.
SOS Journalistes profite de l'occasion pour rappeler aux journalistes l'obligation qui leur est faite d'observer, en tout temps et en toutes circonstances, les règles éthiques et déontologiques qui garantissent la beauté, l'utilité et la noblesse d'une telle profession.
Joseph Guyler C. Delva
Secrétaire général
SOS Journalistes
Port-au-Prince, le 15 février 2024