"La démocratie sous tutelle: l'Impossible réalité dans un pays comme Haïti"

0
204

Introduction:

Dans le monde d'aujourd'hui, de nombreux petits pays, y compris Haïti continuent d'utiliser le terme "démocratie" pour décrire leur système politique. Cependant, il est temps de remettre en question cette utilisation. La réalité est que la démocratie n'a jamais réellement existé, du moins pas telle qu'elle est prônée par les pays occidentaux comme les États-Unis, la France, l'Allemagne, et les autres. Au lieu de la démocratie, ce sont des formes de plutocratie qui prévalent depuis la révolution industrielle dans les pays de l'Ouest.

Dans cet article, il est important de souligner l'ironie de la situation où les pays occidentaux vendent un modèle de démocratie aux nations du monde entier, alors qu'ils ne l'appliquent pas réellement chez eux. Il est essentiel de mentionner des événements tels que le Forum Économique Mondial, qui expose les leaders mondiaux de demain, et de prendre en compte le fait que les enfants sont préparés dès le plus jeune âge pour diriger le monde. Comment peut-on parler de démocratie lorsque c'est le peuple qui est exclu du processus décisionnel réel ?

Dans cette perspective, il est primordial d'illustrer par des exemples connus que partout où l'Occident prétend apporter la démocratie, c'est plutôt la destruction, le désespoir, l'affaiblissement des institutions, la désolation et le relâchement des mœurs qui s'ensuivent. Il est également indispensable de souligner l'impossibilité pour un état sous tutelle, comme Haïti, d'être démocratique lorsque ce sont les puissances occidentales qui décident du choix du président, du premier ministre, des directeurs de police, des modalités de la sécurité nationale, des gouverneurs de banque centrale et même de la politique fiscale du pays.

 

I. L'Echec de la Démocratie Occidentale dans le monde. Voici, à titre d'exemples, des pays qui ont connu des difficultés après avoir fait l'expérience de la démocratie occidentale.

1. Irak : Après l'invasion américaine en 2003 et la chute du régime de Saddam Hussein, l'Irak a connu une instabilité politique et sociale. Les luttes ethniques, religieuses et politiques ont persisté, ce qui a rendu difficile la consolidation de la démocratie dans le pays.

2. Afghanistan : Après le renversement du régime taliban en 2001, l'Afghanistan a connu des défis persistants en matière de sécurité et de gouvernance. Malgré les efforts pour établir un gouvernement démocratique, le pays reste confronté à des conflits internes et à des menaces terroristes.

3. Libye : Après la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye a sombré dans un conflit politique et une instabilité chronique. Les luttes de pouvoir entre différents groupes et factions ont compromis la stabilité et la consolidation de la démocratie dans le pays.

4. République démocratique du Congo : Malgré l'adoption d'une constitution démocratique en 2006, la RDC a connu des troubles politiques et des conflits armés persistants. Les luttes pour le pouvoir et les ressources naturelles ont entravé le processus démocratique et la stabilité du pays.

5. Haïti : Bien que Haïti ait connu plusieurs périodes de gouvernement démocratique, le pays a été confronté à des crises politiques, économiques et sociales récurrentes. La corruption, la pauvreté et les catastrophes naturelles ont entravé le développement démocratique du pays.

 

I. L'Echec de la Démocratie Occidentale dans le monde

Voici, à titre d'exemples, des pays qui ont connu des difficultés après avoir fait l'expérience de la démocratie occidentale.

1. Irak : Après l'invasion américaine en 2003 et la chute du régime de Saddam Hussein, l'Irak a connu une instabilité politique et sociale. Les luttes ethniques, religieuses et politiques ont persisté, ce qui a rendu difficile la consolidation de la démocratie dans le pays.

2. Afghanistan : Après le renversement du régime taliban en 2001, l'Afghanistan a connu des défis persistants en matière de sécurité et de gouvernance. Malgré les efforts pour établir un gouvernement démocratique, le pays reste confronté à des conflits internes et à des menaces terroristes.

3. Libye : Après la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye a sombré dans un conflit politique et une instabilité chronique. Les luttes de pouvoir entre différents groupes et factions ont compromis la stabilité et la consolidation de la démocratie dans le pays.

4. République démocratique du Congo : Malgré l'adoption d'une constitution démocratique en 2006, la RDC a connu des troubles politiques et des conflits armés persistants. Les luttes pour le pouvoir et les ressources naturelles ont entravé le processus démocratique et la stabilité du pays.

5. Haïti : Bien que Haïti ait connu plusieurs périodes de gouvernement démocratique, le pays a été confronté à des crises politiques, économiques et sociales récurrentes. La corruption, la pauvreté et les catastrophes naturelles ont entravé le développement démocratique du pays.

 

I. L'utilisation du terme "démocratie" par les petits pays comme Haïti

 

A. Remise en question de l'utilisation du terme "démocratie"

Dans de nombreux petits pays, comme Haïti, l'utilisation du terme "démocratie" peut être remise en question en raison des difficultés et des défis auxquels ces pays sont confrontés. La démocratie est souvent considérée comme un idéal politique dans lequel le pouvoir est exercé par le peuple, par le biais d'élections libres et équitables, et où les droits et les libertés fondamentales sont respectés. Cependant, dans la réalité, de nombreux pays en développement, y compris Haïti, ont du mal à atteindre ces objectifs.

Haïti est confronté à de nombreux défis tels que la corruption, la pauvreté, l'instabilité politique et l'insécurité. Ces problèmes persistent depuis de nombreuses années et ont entravé le développement de la démocratie dans le pays. Par conséquent, certains remettent en question l'utilisation du terme "démocratie" pour décrire la situation politique et sociale d'Haïti.

 

B. La non-existence de la démocratie dans les pays occidentaux

Il convient de noter que la non-existence de la démocratie dans les pays occidentaux est une affirmation largement controversée. Les pays occidentaux, tels que les États-Unis, le Canada, les pays d'Europe occidentale, ont des systèmes politiques qui sont généralement considérés comme démocratiques. Parce que ces pays ont des institutions démocratiques, des élections régulières, des libertés civiles et des droits de l'homme protégés.

Cependant, il est important de reconnaître que dans ces pays occidentaux, la démocratie n'est pas parfaite et peut être sujette à des critiques. Des problèmes tels que la représentativité, la corruption, le pouvoir des lobbies, et les inégalités économiques persistent, des défis subsistent et nécessitent une attention continue.

Pour dire qu'il n'y a pas de démocratie à proprement parler dans les pays occidentaux, on peut se baser sur plusieurs arguments :

1. Influence des intérêts économiques et des lobbys : Dans de nombreux pays occidentaux, les intérêts économiques et les lobbys peuvent exercer une influence significative sur les décisions politiques. Cela peut remettre en question l'idéal de la démocratie, où le pouvoir devrait être exercé par le peuple et pour le peuple.

2. Inégalités sociales et économiques : Les pays occidentaux peuvent également faire face à des inégalités sociales et économiques importantes, ce qui peut limiter l'égalité des chances et la participation citoyenne dans le processus démocratique. Les personnes défavorisées économiquement peuvent avoir moins de moyens pour s'engager politiquement et faire valoir leurs droits.

3. Manipulation de l'opinion publique : La manipulation de l'opinion publique par les médias, les campagnes de désinformation et les stratégies de communication peuvent également remettre en question la démocratie dans les pays occidentaux. Si les citoyens ne sont pas correctement informés ou s'ils sont manipulés, cela peut compromettre leur capacité à faire des choix éclairés et à participer activement à la vie politique.

4. Le rôle de l'argent en politique : Dans certains pays occidentaux, le financement des campagnes politiques peut être un facteur déterminant dans la compétition électorale. Cela peut favoriser les intérêts des personnes ou des groupes riches au détriment de l'intérêt général, ce qui peut remettre en question l'égalité et la représentativité démocratique.

5. Les politiques discriminatoires : Les pays occidentaux peuvent également être confrontés à des politiques discriminatoires qui limitent les droits et les libertés des groupes minoritaires. Cela peut contredire les principes fondamentaux de la démocratie, qui prône l'égalité des droits pour tous les citoyens.

La démocratie est un idéal à atteindre et nécessite un engagement continu pour garantir une représentation équitable, la participation citoyenne et la protection des droits de tous les citoyens.

En résumé, l'utilisation du terme "démocratie" par les petits pays comme Haïti peut être remise en question en raison des difficultés auxquelles ces pays sont confrontés. Cependant, il est important d'éviter de généraliser en affirmant que la démocratie n'existe pas dans les pays occidentaux, car ces pays ont des systèmes politiques qui sont généralement considérés comme démocratiques, bien qu'ils puissent également faire face à des problèmes spécifiques liés à la démocratie.

 

II. L'illusion de la démocratie vendue par les pays occidentaux

 

A. Exemples des pays occidentaux tels que les États-Unis, la France et l'Allemagne

Les pays occidentaux, tels que les États-Unis, la France et l'Allemagne, sont souvent considérés comme des modèles de démocratie à travers le monde. Ils exportent cette vision de la démocratie à travers des discours politiques, des interventions internationales et des soutiens financiers. Cependant, il est important de prendre du recul et d'examiner de plus près la réalité de ces pays pour comprendre l'illusion de la démocratie vendue.

Aux États-Unis, bien que le pays se présente comme un modèle de démocratie, il existe de nombreuses critiques concernant l'influence de l'argent en politique. Le financement des campagnes électorales provenant de grandes entreprises et de lobbys peut compromettre l'égalité des chances et la représentativité des citoyens. De plus, le système électoral basé sur le collège électoral peut conduire à des incohérences entre le résultat populaire et l'élection du président.

En France, la démocratie est également sujette à des critiques. Les manifestations régulières contre les politiques gouvernementales et les mouvements sociaux soulignent les inégalités et les frustrations ressenties par une partie de la population. De plus, certaines lois controversées, comme la loi sur la sécurité globale, ont suscité des débats sur les limites des libertés individuelles et la surveillance de l'État.

En Allemagne, bien que le pays soit souvent considéré comme un modèle de démocratie, il existe des inquiétudes concernant la montée de l'extrême droite et les discours nationalistes. Ces tendances remettent en question les principes fondamentaux de la démocratie, tels que la tolérance, l'inclusion et le respect des droits de l'homme.

 

B. Contraste entre le modèle de démocratie vendu à l'étranger et la réalité dans ces pays

Il est important de reconnaître le contraste entre le modèle de démocratie vendu à l'étranger et la réalité politique et sociale de ces pays occidentaux. Bien que ces pays aient des institutions démocratiques et des processus électoraux, ils sont également confrontés à des problèmes internes qui remettent en question la pleine réalisation des principes démocratiques.

L'illusion de la démocratie vendue par les pays occidentaux peut être attribuée à divers facteurs, tels que la volonté de maintenir leur influence et leur pouvoir sur la scène internationale, les intérêts économiques et géopolitiques, ainsi que la nécessité de justifier leurs actions dans le cadre de leurs politiques étrangères.

On a soulevé l'illusion de la démocratie vendue par les pays occidentaux. Les exemples des États-Unis, de la France et de l'Allemagne mettent en évidence les contradictions entre le modèle de démocratie promu à l'étranger et la réalité politique et sociale de ces pays. Il est important de prendre du recul et de remettre en question cette illusion pour une compréhension plus nuancée de la démocratie à l'échelle mondiale.

 

III. La prédominance de la plutocratie dans les pays occidentaux

 

A. L'influence des élites économiques et financières dans les décisions politiques

Dans les pays occidentaux, on observe une prédominance de la plutocratie, c'est-à-dire le pouvoir exercé par les élites économiques et financières. Ces élites ont une influence significative sur les décisions politiques, ce qui remet en question le principe fondamental de la démocratie qui est la représentation équitable de tous les citoyens.

Les élites économiques et financières ont accès à des ressources financières considérables, ce qui leur confère un pouvoir de lobbying et d'influence sur les politiques publiques. Elles peuvent financer des campagnes électorales, exercer des pressions sur les législateurs et influencer les décisions prises par les gouvernements. Cette influence peut conduire à des politiques favorables aux intérêts des élites, mais qui ne reflètent pas nécessairement les besoins et les aspirations de l'ensemble de la population.

 

B. L'impact de la révolution industrielle sur la montée de la plutocratie

La montée de la plutocratie dans les pays occidentaux peut être attribuée en partie à l'impact de la révolution industrielle. Cette période de profonds changements économiques et sociaux a favorisé l'émergence de grandes entreprises et de fortunes personnelles considérables. Les capitalistes et les magnats de l'industrie ont accumulé des richesses et ont acquis un pouvoir économique considérable.

Cette concentration de richesses a conduit à une inégalité croissante et à une polarisation de la société. Les élites économiques se sont ainsi positionnées comme les principales détentrices du pouvoir et ont pu influencer les décisions politiques dans leur intérêt. Cette influence s'est renforcée avec le temps, grâce à la consolidation des grandes entreprises et à la création de lobbies puissants.

En conclusion, cette section  de l'article met en évidence la prédominance de la plutocratie dans les pays occidentaux. Les élites économiques et financières exercent une influence significative sur les décisions politiques, remettant en question le principe démocratique de représentation équitable. Cette prédominance peut être attribuée en partie à l'impact de la révolution industrielle, qui a favorisé l'émergence de grandes fortunes et la concentration du pouvoir économique entre les mains de quelques-uns. Il est crucial de prendre conscience de cette réalité et de réfléchir aux moyens de rétablir un équilibre démocratique plus juste et équitable.

 

IV. Le rôle du Forum Économique Mondial dans la mise en avant des futurs leaders mondiaux

 

A. Mise en lumière du Forum Économique Mondial et de son influence

Le Forum Économique Mondial (FEM) est une organisation internationale reconnue pour son rôle dans la promotion de la coopération entre les secteurs public et privé pour résoudre les défis mondiaux. Depuis sa création en 1971, le FEM a établi une plateforme où les dirigeants politiques, économiques et sociaux peuvent se réunir pour discuter des enjeux mondiaux et élaborer des solutions.

Le FEM organise chaque année une réunion annuelle à Davos, en Suisse, où les participants sont principalement des dirigeants d'entreprises, des chefs d'État, des décideurs politiques et des experts de divers domaines. Cette réunion offre une opportunité unique aux futurs leaders mondiaux de se connecter, de partager leurs idées et de forger des alliances stratégiques.

L'influence du FEM ne se limite pas à la réunion annuelle de Davos. L'organisation mène également des initiatives tout au long de l'année, telles que des projets de recherche, des dialogues régionaux et des partenariats public-privé. Ces initiatives permettent aux futurs leaders mondiaux de participer à des discussions, de développer leurs compétences en leadership et de contribuer à la formulation de politiques mondiales.

 

B. La préparation des enfants pour diriger le monde et son lien avec la démocratie

Une autre dimension importante du rôle du FEM dans la mise en avant des futurs leaders mondiaux est sa focalisation sur la préparation des enfants et des jeunes à diriger le monde. Le FEM reconnaît que les jeunes sont les acteurs clés de l'avenir et qu'il est essentiel de les préparer à relever les défis mondiaux.

La préparation des enfants pour diriger le monde est étroitement liée à la démocratie, car elle vise à garantir que tous les individus aient la possibilité de participer activement à la prise de décision et à la gouvernance. Le FEM encourage l'éducation, l'autonomisation et l'inclusion des jeunes dans les processus de prise de décision, afin de cultiver une génération de leaders informés, responsables et engagés.

Le FEM soutient également les initiatives d'éducation et de développement des compétences chez les enfants et les jeunes, en mettant l'accent sur des domaines tels que l'éducation numérique, l'esprit d'entreprise, la pensée critique et la résolution de problèmes. Ces compétences sont essentielles pour préparer les futurs leaders à faire face aux défis complexes et interconnectés du monde moderne.

Il a été essentiel de mettre en évidence le rôle du Forum Économique Mondial dans la mise en avant des futurs leaders mondiaux. Le FEM offre une plateforme pour la coopération entre les secteurs public et privé, permettant aux dirigeants mondiaux de se connecter et de développer des solutions aux défis mondiaux. De plus, le FEM met l'accent sur la préparation des enfants et des jeunes à diriger le monde, en reconnaissant leur importance dans la démocratie et en investissant dans leur éducation et leur développement de compétences. Cette approche contribue à créer une génération de leaders informés, responsables et engagés, prêts à relever les défis du monde moderne.

 

VI. L'impossibilité d'un état sous tutelle comme Haïti d'être démocratique

 

A. Les décisions clés prises par les puissances occidentales

Cette fois nous voulons pencher sur l'impossibilité pour un État sous tutelle, comme Haïti, d'être véritablement démocratique. Haïti, en tant que pays qui a été soumis à une influence et à une intervention significative des puissances occidentales, a été confronté à des défis majeurs dans sa quête de démocratie.

Les décisions clés concernant les affaires intérieures d'Haïti, telles que la sélection du président, du premier ministre, des directeurs de police, de la sécurité nationale, des gouverneurs de banque centrale et de la politique fiscale, ont souvent été prises par des puissances occidentales plutôt que par le peuple haïtien lui-même. Ces puissances ont exercé une influence considérable sur les affaires politiques, économiques et sociales d'Haïti, en imposant leurs propres intérêts et priorités.

 

B. Impact sur le choix du président, du premier ministre, des directeurs de police, de la sécurité nationale, des gouverneurs de banque centrale et de la politique fiscale

L'influence des puissances occidentales sur le choix des dirigeants et des décideurs clés a un impact profond sur la démocratie en Haïti. Les intérêts géopolitiques, économiques et stratégiques des puissances occidentales peuvent prendre le pas sur les processus démocratiques internes et les aspirations du peuple haïtien.

Par exemple, le choix du président, du premier ministre et des autres dirigeants politiques peut être influencé par des considérations géopolitiques, telles que la volonté de maintenir une stabilité politique favorable aux intérêts occidentaux dans la région. Cela peut conduire à des situations où des dirigeants sont installés ou soutenus par des puissances étrangères, même s'ils ne bénéficient pas d'un soutien populaire significatif.

De même, les décisions concernant la sécurité nationale, les directeurs de police, les gouverneurs de banque centrale et la politique fiscale peuvent être prises en fonction des intérêts économiques et financiers des puissances occidentales. Cela peut entraîner des politiques qui favorisent les intérêts étrangers plutôt que ceux du peuple haïtien, compromettant ainsi la souveraineté et la démocratie du pays.

En résumé, on a souligné l'impossibilité pour un État sous tutelle comme Haïti d'être véritablement démocratique. Les décisions clés prises par les puissances occidentales, telles que le choix des dirigeants politiques et des décideurs clés, ont un impact profond sur la démocratie en Haïti. Les intérêts géopolitiques et économiques des puissances occidentales peuvent prendre le pas sur les aspirations et les besoins du peuple haïtien, compromettant ainsi la souveraineté et la démocratie du pays.

 

VII. Repenser le concept de démocratie pour les petits pays

Il est temps d'examiner la nécessité de repenser le concept de démocratie pour les petits pays, tels qu'Haïti. C'est le moment de mettre en évidence l'importance de remettre en question l'influence occidentale et de trouver une voie vers un système politique véritablement adapté basé sur les besoins du peuple.

 

A. Nécessité de remettre en question l'influence occidentale

Il est essentiel de remettre en question l'influence occidentale lorsqu'il s'agit de définir et de mettre en œuvre des systèmes de gestion politique et administrative. Les modèles et les normes imposés par les puissances occidentales peuvent ne pas correspondre aux réalités et aux besoins spécifiques de ces pays. Il est donc crucial de remettre en question les approches prédominantes et d'adopter une approche plus inclusive et adaptée à chaque contexte.

La prédominance de l'influence occidentale peut entraîner une homogénéisation des systèmes politiques et une marginalisation des voix et des perspectives locales. Il est essentiel de reconnaître la diversité des expériences et des cultures politiques et de permettre l'émergence de solutions spécifiques à chaque pays.

 

B. Trouver une voie vers un système politique véritablement adapté basé sur les besoins du peuple

Pour les petits pays, il est nécessaire de trouver une voie vers un système politique véritablement qui réponde aux besoins et aux aspirations du peuple. Cela implique de prendre en compte les réalités socio-économiques, historiques et culturelles propres à chaque pays.

Il est important de favoriser la participation et l'inclusion de tous les acteurs de la société dans les processus démocratiques. Cela signifie écouter et respecter les voix des communautés marginalisées, des groupes défavorisés et des minorités, afin de garantir une représentation équitable et une prise de décision collective.

Il est également essentiel de renforcer les institutions démocratiques locales et de promouvoir la transparence, la responsabilité et l'état de droit. Cela nécessite des efforts pour lutter contre la corruption, renforcer la gouvernance démocratique et promouvoir la participation citoyenne.

This section met en évidence la nécessité de repenser le concept de démocratie pour les petits pays tels qu'Haïti. Il est crucial de remettre en question l'influence occidentale et de trouver une voie vers un système politique véritablement démocratique basé sur les besoins et les aspirations du peuple. Cela implique de reconnaître la diversité des expériences politiques et de favoriser la participation de tous les acteurs de la société. En renforçant les institutions démocratiques locales et en promouvant la transparence et la responsabilité, il est possible de créer des systèmes démocratiques qui répondent véritablement aux besoins des petits pays.

 

Conclusion:

L'utilisation du terme "démocratie" par Haïti doit être remise en question. Il est temps de reconnaître que la démocratie telle que vendue par les pays occidentaux est un mythe. La réalité est que le pouvoir est entre les mains d'une élite, et non du peuple haïtien. L'Occident prétend apporter la démocratie, mais en réalité, il sème la destruction, le désespoir et l'affaiblissement des institutions. La situation actuelle de la Lybie est un example vivant.

Il est crucial de souligner l'impossibilité pour un état sous tutelle d'être démocratique lorsque les décisions clés sont prises par les puissances occidentales. Il est temps de repenser le concept de démocratie et de remettre en question l'influence de l'Occident dans les choix politiques des nations. Il est grand temps que Haïti se libère de cette mascarade et trouve sa propre voie vers un système politique véritablement adaptébasé sur les besoins et les aspirations de leur propre peuple. Haïti, en tant que Nation indépendante et souveraine, au lieu de continuer à subir l'ingérence et les dictats, veut plutôt négocier avec les partenaires étrangers.

 

Dr. James Joseph (DNP)

Alumni, Global Diplomacy, University of London

 

Références:

1. Bobbio, N. (1997). Le Futur de la démocratie. Paris: Gallimard.

2. Dahl, R. A. (2000). La démocratie, une valeur universelle? Revue Internationale de Politique Comparée, 7(1), 9-25.

3. Huntington, S. P. (1991). The Third Wave: Democratization in the Late Twentieth Century. Norman: University of Oklahoma Press.

4. Keane, J. (2010). The Life and Death of Democracy. New York: Simon & Schuster.

5. Lipset, S. M. (1959). Some Social Requisites of Democracy: Economic Development and Political Legitimacy. The American Political Science Review, 53(1), 69-105.

6. Manin, B. (1997). The Principles of Representative Government. Cambridge: Cambridge University Press.

7. Przeworski, A., Alvarez, M. E., Cheibub, J. A., & Limongi, F. (2000). Democracy and Development: Political Institutions and Well-Being in the World, 1950-1990. Cambridge: Cambridge University Press.

8. Schumpeter, J. A. (1976). Capitalism, Socialism and Democracy. New York: Harper & Row.

9. Tocqueville, A. de. (2000). De la Démocratie en Amérique. Paris: Gallimard.

10. Diamond, L. (2008). The Spirit of Democracy: The Struggle to Build Free Societies Throughout the World. New York: Holt Paperbacks.

11. Fukuyama, F. (1992). The End of History and the Last Man. New York: Free Press.

LAISSEZ UN COMMENTAIRE

0 COMMENTAIRES