Dans un contexte de crise persistante et d’impasse politique, l’Initiative du 24 Avril 2025 poursuit ses consultations en vue d’une sortie durable de la crise que traverse Haïti. Au cours des dernières semaines, ses responsables ont rencontré plusieurs groupes politiques issus de divers horizons, allant de ceux partageant sa vision à d’autres aux positions diamétralement opposées.
À l’issue de ces échanges, l’Initiative a réaffirmé sa conviction profonde : seule une entente nationale fondée sur la mise en place d’une transition refondatrice peut permettre au pays de rompre avec le cycle de crises répétées qui le minent depuis plusieurs décennies.
Parmi ses propositions phares, l’Initiative du 24 Avril 2025 recommande la désignation d’un président issu du pouvoir judiciaire, notamment de la Cour de cassation, afin de garantir l’indépendance institutionnelle et la neutralité politique du futur exécutif.
Elle prône également la formation d’un gouvernement de salut national, apolitique et inclusif, dont la mission serait de conduire de profondes réformes structurelles pour refonder les institutions, restaurer l’ordre public et jeter les bases d’un développement durable et équitable.
Selon les responsables de cette structure, seule une telle démarche, fondée sur la responsabilité, le dialogue et une vision commune, peut ouvrir la voie à une stabilité politique et sociale véritablement porteuse d’avenir pour le pays.
Dans cette optique, l’Initiative du 24 Avril 2025 lance un appel à toutes les forces vives de la nation politiques, sociales, économiques, culturelles et spirituelles à unir leurs efforts pour offrir enfin au peuple haïtien la chance d’un nouveau départ.
Rappelons que dans un communiqué publié le 17 juin 2025, l’Initiative du 24 Avril 2025, regroupement d’organisations politiques, d’acteurs de la société civile et de personnalités indépendantes, avait exprimé sa profonde inquiétude face au rôle joué par la CARICOM dans la crise haïtienne. Selon cette structure, l’organisation régionale s’était enfermée dans un dialogue biaisé, ayant privilégié des acteurs politiques jugés discrédités et considérés comme responsables de l’échec du Conseil présidentiel de transition, mis en place à la suite de l’accord du 3 avril 2024.
Face à cette situation, l’Initiative du 24 Avril 2025 avait proposé une alternative fondée sur une gouvernance bicéphale.
Vladimir Predvil
