Invaincues depuis deux ans et championnes en titre du tournoi Super 6, les filles de Malfini Rouge ont perdu leur trône aux dépens des Power Vikings 1 qui les ont battues en finale de la deuxième édition du tournoi féminin de basket 3x3 dit Super 6.
Malgré l'insécurité, les amoureux du ballon orange ont fait le déplacement sur le terrain de basket de l'Institution Saint-Louis Gonzague pour assister à la deuxième édition du tournoi Super 6 organisé par la Ligue féminine de basket 3x3 de la Fédération haïtienne de basketball (FHB) qui a réuni six équipes réparties en deux groupes dont Power Vikings 1, Team Bélier, Team Ashley (groupe A), Malfini Rouge, Mambacita et Power Vikings 2 (groupe B). Après les matchs de poules, Power Vikings 1, Team Bélier (poule A), Malfini Rouge et Mambacita (poule B) se sont qualifiés pour les demi-finales.
Lors de cette deuxième phase, les filles de Power Vikings 1 ont surclassé celles de Mambacita (18-5) et les anciennes reines du basket féminin 3x3 Malfini Rouge ont également pris le meilleur sur la Team Bélier (18-9). Et la finale a opposé les deux meilleures équipes de cette deuxième édition, dont Power Vikings 1 et Malfini Rouge. Ces deux équipes ont offert aux spectateurs un spectacle inoubliable et les filles de Power Vikings 1 ont démontré que la dynamique peut rapidement changer dans le monde compétitif du basketball féminin 3x3 en s'imposant par un score de 17-12 pour remporter le titre et mettre fin à une série de deux ans sans défaite détenue par les filles de Malfini Rouge.
À l'issue de la finale, un membre du bureau fédéral de la FHB a déclaré que la victoire de Power Vikings 1 démontre la détermination et la préparation exemplaire de cette formation tout en inaugurant potentiellement une nouvelle ère dans cette discipline en Haïti.
Le National présente ses félicitations à l'équipe championne et à la Fédération qui ont bravé l'insécurité afin de permettre aux amateurs de basketball 3x3 féminin de s'amuser et de soulager le stress quotidien que vit la population de la zone métropolitaine ces derniers temps.
Gérald Bordes
