L'insupportable...

C'est ce dirigeant détestable, désagréable, et déshonorable autorité qui, en dépit de leur minable et blâmable résultat, se sent confortable pour parler de quand et comment il veut quitter tous les privilèges de la Primature.

C'est aussi ce menteur éhonté, d'un humour cynique qui continue de parler d'accord pour finalement, comme avant, désaccorder l'accordéon de tous ceux et de toutes celles qui ont, toutefois, l'intention de le remplacer à la tête d'un pouvoir exécutif bicéphale réduit en monocéphale. 

Cet intouchable et minable personnage, illégalement à ce poste depuis plus de trente mois est devenu aujourd'hui vraiment insupportable dans une Haïti très inflammable. 

Sous les ailes de l'aigle maléfiquement très méchant envers Haïti, ce soumis, selon les diktats de son chef, veut encore rester à la tête d'un État en mauvais état pour que, définitivement, dans les labyrinthes d'une démocratie occidentale qui n'en finit pas, pérenniser le pouvoir des bandits légaux. 

Mais rester pour faire quoi alors?  Puisqu'à chaque jour qui passe, il fait preuve qu'il n'a pas le pouvoir de contrôle des 27,750 km2. Et comme il est incapable de diriger le peu qui reste des territoires perdus, le pays est devenu beaucoup plus sale et désorganisé que lorsque cet insupportable, supporté par les États-Unis, était arrivé comme responsable, il y a de cela presque trois ans.

Effectivement, de juillet 2021 à aujourd'hui, plus que les jours passent, plus la situation sociopolitique s'amplifie et devient plus corsée. Mais pour continuer dans les jeux macabres du processus de gouverner par le chaos de l'international, ce cynique personnage tente, une fois de plus, de miroiter aux yeux des électoralistes, l'idée d'un conseil électoral pour organiser des élections, encore plus frauduleuses que celles de 2010 et de 2016.

Entre-temps, l'institution policière, garante de la sécurité publique, continue de payer les frais du banditisme généralisé. Sans grands moyens logistiques pour protéger et servir la population contre les actions des bandits, sous les yeux des membres du CSPN, la PNH assiste impuissamment à l'enlèvement et à l'assassinat de nombreux citoyens, aussi bien que des agents des forces de l'ordre du pays.

C'est, malheureusement, dans ce contexte d'insécurité généralisée et de grave crise d'instabilité politique que l'insupportable, celui qui se croit être un dirigeant, mais au fond, ne dirige rien, veut organiser des élections pour se faire remplacer dans deux ans. C'est-à-dire, le 7 février 2026.

De toute façon, à en croire ce champion des accords signés, il pense pouvoir le faire pour, finalement, sélectionner son remplaçant dès qu'il y aura de sécurité. Ce qui, définitivement, même avec un Conseil électoral, renvoie le processus de recrutement aux calendes grecques.

Dans l’intervalle, avec l'escalade de la violence au quotidien dans cette Haïti inflammable, il ne sera, définitivement, pas possible de supporter l'insurportable pour encore quelques jours, voire semaines ou des mois.

Face à ce dilemme, comme tout porte à croire qu’il ne peut y avoir de cohabitation harmonieuse avec ce coquin qui n’est pas un homme de parole, donc compte tenu de la gravité de la situation sociopolitique actuelle, il est plus qu'urgent de le faire partir. Et le remplacer immédiatement par un gouvernement de transition de Salut public.

Puisque si dans les prochains jours ou semaines, rien n'est fait pour déchouquer ce détestable, celui qui, avec l'aide des autorités de Washington, se croit être irremplaçable, certainement l'état d'Haīïti, avec cet État insouciant, sera définivement, encore plus, dans un état incertain.  

 

Esau Jean-Baptiste

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