Un nouveau gouvernement est officiellement installé ce 12 juin, mettant ainsi fin au règne de l'ancien Premier ministre docteur Ariel Henry. Le nouveau docteur ( Garry Conille) au chevet de la République n'a pas droit à l'erreur, pardon à l'échec. Car, il y va de la survie de la nation. Il faut le rétablissement d’une vraie gouvernance. Ce moment commande donc dépassement et sacrifice pour aborder les grands chantiers qui attendent la nouvelle équipe.
Le nouveau chef du Gouvernement semble vouloir s'attaquer prioritairement à l'insécurité et à la corruption, ce phénomène si dévastateur pour la République. Pour y arriver, il faut de grands sacrifices. Les acteurs sont-ils prêts? Le Premier ministre a-t-il les moyens de sa politique? Les violons du Premier ministre et du CPT s'accordent-ils? Ont-ils la même vision de l'État?
Dans ce contexte marqué par le délabrement moral et physique, la misère des masses, le Premier ministre a du pain sur la planche.
Il faut bien veiller à ces groupuscules ayant acquis une expertise dans l’agitation grâce à l’appui en sous-mains d’autres groupes dans le secteur économique pour profiter des largesses du pouvoir.
Aujourd’hui, il faut le dépassement de tous pour que le pays se sorte de ce mauvais pas. Le dépassement ne peut venir que d’un désir sincère de remettre ce pays sur les rails et d’en finir avec cette corruption qui détruit la nation. Mais qui va accepter de nouvelles règles d’un jeu qui ne laisserait pas de place à un individualisme suicidaire ? En dépit de toute cette levée de boucliers contre la corruption, une armée de jeunes et de moins jeunes rêvent d’intégrer les plus hauts postes de cet État en lambeau pour venir profiter de ses privilèges concoctés sur le dos de la population.
Garry Conille a lancé donc la lutte contre la corruption. La République en prend acte. Il est attendu au tournant.
La Rédaction
