Haïti-Éducation : les candidats recalés des examens d’État de la première session vont composer du 17 au 21 février 2020 !

Après une année 2019 marquée par des épisodes de « pays lock » paralysant les activités scolaires, le ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP) a annoncé, lundi 6 janvier 2020, aux candidats recalés, à travers un communiqué de presse, que la première session des examens du baccalauréat permanent pour l’année académique 2019-2020 se tiendra du 17 au 21 février 2020.

La première session des examens du baccalauréat permanent pour l’année académique 2019-2020 se tiendra du 17 au 21 février 2020. C’est ce qu’a fait savoir le ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP) aux candidats recalés particulièrement, dans un communiqué de presse en date du lundi 6 janvier 2020, la veille de la reprise des activités scolaires partout dans le pays après les vacances de Noël.

Selon le MENFP, « les inscriptions des candidats sont prévues au cours de la période allant du 13 au 24 janvier 2020 dans toutes les directions départementales d’éducation (DDE) ». Le ministère a tenu à préciser également que « seuls les candidats recalés en classe terminale (secondaire traditionnel ou secondaire rénové) sont habilités à participer aux épreuves. Les candidats composeront dans les matières pour lesquelles ils n’ont pas eu leur moyenne (enregistrée dans la base de données du BUNEXE pour une période de deux ans) ».

D’un autre côté, l’instance publique chargée de réguler l’éducation en Haïti a émis les conditions de participation pour les candidats recalés. Ces conditions sont : la « fiche de participation aux dernières épreuves ou attestation du MENFP » ; « deux photos d’identité » ; « frais de participation de mille cinq cents (1500) gourdes par candidat ».

Faut-il noter en ce mardi 7 janvier 2020, marquant la reprise des activités scolaires, que le ministre de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle, Pierre Josué Agénor Cadet s’est réjoui sous les ondes de certaines radios à cause de la reprise des activités scolaires. « C’est une grande satisfaction pour tous les partenaires de l’éducation et tout le monde en général parce que l’on comprend aujourd’hui que l’avenir des enfants ne se trouve pas derrière les barricades, mais plutôt à l’école », a affirmé le ministre Cadet.

Dans la même lignée, l’opposition qui a toujours eu des positions radicales contre le pouvoir en place vient en quelque sorte de changer de discours. En effet, elle a annoncé, par le biais d’André Michel que l’école doit continuer à fonctionner et que les enfants du peuple ne doivent pas faire les frais. Pour André Michel, les manifestations qui bien souvent, bloquent les activités scolaires vont désormais se faire le soir, vendredi, samedi, dimanche.

Déjà pour l’année 2020, le Fonds national de l’Éducation (FNE), pour sa part, a prévu la construction de 22 écoles nationales dans 6 départements du pays. Dans le Nord, l’École nationale de Pinot et l’École nationale des Rois. Pour le département des Nippes, le FNE a confirmé pour l’École nationale de Fonds des Nègres, Source Salée, Belle Rivière et d’Arnaud. Quant à l’Artibonite, il est prévu la construction de l’École nationale Bossa, l’École nationale de Platon, l’École Nationale Oreste, l’École Nationale de Deslandes, l’École Nationale Logon Bazile et l’École nationale Bois Blanc.

En ce qui a trait au département de la Grand’Anse, l’instance a mentionné la construction de l’École nationale Ducasse Réne, de Lifranc et Cap à Faux. Pour le département de l’Ouest, il est prévu de construire l’École nationale de Cité Soleil, l’École nationale de Léogâne et l’École nationale Union communautaire de Carrefour Berthe. Enfin pour le département du Nord-Ouest, l’École nationale de Ramier, l’École nationale de Cabaret, l’École nationale St Julien Gabriel et l’École nationale Désilia Charles sont retenues.

Si d’une part, le FNE a indiqué que les contrats sont en attente d’approbation à la Commission nationale de passation des marchés (CNPM) pour transmission à la Cour supérieure des comptes avant le début des travaux ; d’autre part, quant à la réalisation de ces travaux, les citoyens se disent toutefois très sceptiques. Et plus encore, certains estiment que l’infrastructure scolaire est importante, d’autres cependant croient que la qualité de l’éducation qu’on va donner dans ces écoles reste capitale.

Wisly Bernard Jean-Baptiste

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