Mercredi, l'ancienne Secrétaire administrative du Secrétaire d'État Paul-Emile Adrien en 2011, ayant également occupé ce poste à différentes directions du ministère de la Jeunesse, des Sports et de l'Action Civique (MJSAC) et directrice du parc sportif de Thomassin 25, Niola Lynn Sarah Devalis Octavus, a été installée dans ses fonctions, en présence de la ministre à la Condition féminine et aux Droits des femmes, Mme Marie Françoise Suzan, par la nouvelle Chancelière, Mme Dominique Dupuy, devenant ainsi la quatrième femme à ce poste, après Magalie Racine (2013-2014), Régine Lamur (2017-2018) et Mme Raymonde Rival (2021-2024).
Dans son discours de circonstance, la nouvelle ministre a prôné le dialogue et la cohésion entre les employés et son cabinet pour assurer le bon fonctionnement du ministère.
Elle a souligné que les querelles internes et les tentatives de déstabilisation empêcheraient la jeunesse haïtienne de bénéficier des progrès du ministère.
La ministre Octavius a également présenté sa feuille de route, mettant l'accent sur la participation de la sélection nationale senior à la Coupe du monde 2026, la participation des athlètes haïtiens aux Jeux olympiques de Paris 2024, ainsi que sur la collaboration avec les fédérations et associations sportives. Elle a également insisté sur l'importance de la jeunesse, du civisme, et sur le projet de loi-cadre pour le ministère.
Les défis qui attendent la ministre sont immenses. Pour éviter l'échec, elle devra s'entourer de cadres compétents et honnêtes, dont regorge le MJSAC, pour atteindre les objectifs fixés.
Il est essentiel qu'elle travaille en étroite collaboration avec son équipe pour obtenir un budget national adéquat du Conseil des ministres, afin de réaliser les projets importants pour les trois axes de son ministère : Jeunesse, Sports, et Civisme.
Ce ministère transversal ne peut-il pas jouer un rôle clé dans la stabilité et la sécurité du pays ?
Le National souhaite à la ministre Niola Lynn Sarah Devalis Octavus du courage et le plein succès dans ses entreprises futures.
Gérald Bordes
