Éric Zemmour ou un nouveau Hitler !

Sadique, cynique, indigne, petit de cœur et d’esprit, adepte d’un discours haineux, xénophobe, cruel et scandaleux ; en cette ère de lumière, Éric Zemmour récidive à la Gobineau une campagne fasciste épicée d’un fond ségrégationniste. La vigie requiert que ce leader maniaque à la laideur naziste soit déguerpi rapido-presto de la course électorale présidentielle à cette « France moderne » qui se dit promotrice des valeurs et protectrice des acquis des droits humains.

Misogyne avéré, c’est en vain que monsieur Zemmour essaie de se racheter à certaines plateformes en avalant son orgueil pour être « politiquement correct » ; ce qui le rend incohérent entre ses paroles et ses écrits. Mais, dans les lentilles de Zemmour, « La France n’a pas dit son dernier mot » à l’exclusion, à la discrimination, à la ségrégation raciale, ni à l’abolition de l’esclavage. Cette bête reconquête dans une répétition d’expulsion et de répulsion qui constitue la toile de fond de la campagne tumultueuse de ce mauvais leader privé d’empathie et de compassion serait animée d’une tempête de discorde. À la croisée des chemins des entités honnêtes en quête de belles têtes pour faciliter des cœurs en fête et planifier un bien-être inclusif sur la planète, de telles têtes de pioche turbulentes ne sauraient être trônées aux fauteuils des institutions prestigieuses.

La vigilance ne demanderait pas aux citoyens français - qu’ils soient pure laine, d’origine européenne, africaine, de foi chrétienne ou musulmane - de remettre à cet abject Zemmour qui propage un projet de peur et de haine dans leur société, la monnaie de sa pièce antipathique en crachant sur son bulletin de vote. Plus que cette éjection populaire dans les urnes, une requête censée s’adresse aux institutions de vigile de l’Hexagone, à tous les cycles et les hémicycles discursifs, pour bannir Éric Zemmour des espaces publics qui sollicitent l’écoute des jeunes et des enfants.

La ligne de démarcation entre l’anticonformisme et le ridicule est plutôt clairement établie. C’est toujours à l’avantage de la science, du progrès et de la vérité quand de beaux esprits ne font pas forcément à Rome comme font les Romains. Car, cette attitude sceptique de nager par moment à contre-courant des idées reçues selon les vœux de Descartes et des pionniers des réflexions philosophiques est source du progrès, de l’innovation. À contrario, les propos aliénés du zélé raciste Zemmour divisent la société. Tel un poison venimeux, ce discours répulsif qui défraie la triste chronique effraie les enfants et génère la sainte colère des humains sains de cœur et d’esprit. C’est seulement quand il est gêné et coincé par des points de vue dialectiques solides que ce borné de cœur et d’esprit essaie d’y mettre des nuances. De tels dirigeants, les relations sociales, économiques et géopolitiques saines sortent toujours perdantes ; il faut donc les étouffer dans l’œuf. À bon entendeur, salut.

 

Le raciste, un cas clinique à prendre à charge

Quand la raison ne se dresse comme boussole d’une approche, quelle qu’elle soit, celle-ci ne devait avoir l’espérance de vie d’une mouche éphémère. Par son fondement illogique que par les cruautés qu’il cause à l’humanité, le racisme se fonde sur la haine, la bêtise et des idées désaxées. Des hommes, des femmes et des enfants innocents ont payé au prix fort les inepties des anciens colons qui les ostracisaient, les bestialisaient, les amputaient, les décapitaient. Depuis plusieurs décennies, les paradigmes sociaux, censés à visage humain ont taxé les pratiques racistes de crime contre l’humanité. D’entendre en 2021 un aspirant dirigeant tenir un discours antireligieux cynique dans une dissémination de xénophobie, d’hostilité et d’animosité effrénées, c’est révoltant !

Ce guignol politique frappé du syndrome de Napoléon est un porteur de malheur qui fait le déshonneur des dialecticiens humanistes de la trempe de Victor Hugo et de tous les fondateurs de l’humanité. Si la France était franche dans ses véhémentes plaidoiries francophones, européennes et planétaires pour un partage de bonheur et de prospérité entre tous les enfants du globe, la candidature d’Éric Zemmour devait être automatiquement expulsée du Conseil électoral.

À ce stade, l’immense orbe terrestre - faisant face aux gigantesques défis cosmiques de mutation climatique et de l’urgence de cohésion sociale pour assurer l’harmonie et l’équilibre cosmogonique - est assoiffé d’accueillir des dirigeants « Open-minded » aptes à soigner les plaies, dissiper les distensions et réduire les distanciations sociales. Entre 2016-2020, à vitesse de fusée les États-Unis se noyaient dans un océan de pratiques bestiales qui rappellent les vieux démons du triste passé de la fournaise ardente de l’esclavage. Nulle part sur terre, l’expérience trumpiste n’est point à réitérer.

Qu’elles se produiraient en Amérique ou en Europe, Naomi Osaka ne voudrait plus revivre des traumatismes dans les sphères politiques et sociales à l’image des cruautés à la Georges Floyd qui ont bénéficié de l’impunité officielle d’un imposteur au Bureau ovale muni d’aucun sens historique. Tout protagoniste au complexe suprémaciste des bandes de délirants, délinquants misogynes et xénophobes du genre KKK et Proud Boys choquent et hypothèquent les pylônes fondationnels des judicieuses relations humaines. Si la France est loyale envers ses références inclusives et ses dispositions légales, elle doit écarter tout sociopathe de sa course électorale.

Ce serait du même coup anticiper de condamner des comportements de perdants récalcitrants qui mettraient en péril la sérénité des œuvres dialectiques de la Coupole et des échanges contradictoires du Parlement européen. On se souvient encore du désastre du sacré Capitole chuté drastiquement le 6 janvier 2021 par la rage sauvage des détraqués trumpistes pour massacrer, lyncher et décapiter des antagonistes à des allégations infondées de fraudes électorales.

Chez ce Zemmour à l’esprit exigu, on perçoit les mêmes gènes criminogènes et pyromanes trumpistes. Si cet insensé devient le locataire de l’Elysée, ce ne sera pas étonnant qu’il lance plus tard à ses fanatiques aveugles « Posez des bombes au Parlement européen et je serai avec vous ». Zemmour est vaniteux, prétentieux, haineux, sulfureux et dangereux, son cas nécessite une prise en charge psychologique dans la célérité.

Les yeux de lynx doivent déduire que ce Zemmour moribond n’a pas sa place dans les débats actuels qui requièrent plutôt une trame holistique où la paix sociale ne peut s’hypothéquer à cause d’une factice fierté raciale d’une minorité bornée. Faut-il rappeler à Zemmour que c’est par la vertu de la migration sélective que la France décroche des gloires et des tonnes de trophées dans le sport, la science et la culture. Qu’en adviendrait-il à cette population « blanche pure » incapable de se reproduire ? Monsieur Zemmour, sachez que d’un point de vue avantage-coût, ces nations qui accueillent des migrants africains, magrébins, caribéens en sortent les principaux gagnants. Si vous voulez vous en convaincre davantage, alors lisez les rapports de l’ONU sur la fuite des cerveaux et particulièrement Kapur & Mchale (2005), Dickson (2003), Wong & Yip (1999), Schultz (1963), Becker (1964), Docquier, F. (2007), Lucas (1998), Card (1999),  Boudarbat & Connolly (2013).

 

Il faut 7.8 milliards de Firmin face à un seul Gobineau

Déjà en 1885, l’illustre visionnaire Anténor Firmin[1] donnait la réplique d’aplomb à un Gobineau narcissique qui publiait l’hérésie « De l’inégalité des races humaines », plausiblement responsable d’une multitude de génocides sur le globe. C’est par cette même idéologie stupide et bornée « de l’inégalité des races humaines » théorisée par le terroriste Gobineau que le psychopathe Adolf Hitler se leurrait dans une ineptie de supériorité d’une certaine race aryenne qui allait se solder en l’extermination de plus de six millions d’âmes innocentes au cours des sombres années de la Seconde Guerre mondiale.

Symbole de la dignité humaine et de la fierté haïtienne, Anténor Firmin était gratifié d’une intelligence émotionnelle supérieure qui le plaçait en avance de phase sur son époque. Il percevait les comparaisons et évaluations humaines qui portaient sur la couleur de la peau comme une énorme absurdité. En effet, peu importe ses attributs ou ses dotations initiales, l’être humain ne se distingue de l’animal que par son cœur et son esprit. C’est à partir de notre empathie que nous transformons les cœurs des autres, c’est par le biais des connaissances acquises que nous détenons la possibilité de contribuer à des projets susceptibles d’avoir des impacts économiques et sociaux.

Personne ne produit un impact dans la vie par sa teinte épidermique, qui est une variable neutre, insignifiante. Les créations, les fascinations, les changements favorables à de meilleurs standards de vie proviennent de deux sources : du cœur et de l’esprit. Il existe des Blancs, des Noirs, des Jaunes et des Bruns détenteurs de ces deux facultés : la bonté du cœur, la beauté de l’esprit. Il existe également des âmes vides qui possèdent une infime partie de l’une ou des deux à la fois.

Dommage que la victoire dialectique de l’éminent Firmin n’avait pas été implémentée au sommet des axes politiques au début du 20e siècle. Sinon, tant de Juifs, Polonais, Français, etc. n’auraient pas été les cibles de cette schizophrénie germanique qui a germé et endurci les cœurs d’une palanquée d’ignorants qui ont assassiné des millions d’innocents.

Les propos du footballer Lilian Thuram sont clairs là-dessus : « C’est le raciste qui a un problème, il fait pitié ». C’est un complexe qui a couté tellement à l’humanité. Il faut tuer de telles attitudes de retardés au stade fœtal.

 

Science et conscience, pour sauver l’humanité

Par son auguste paradigme «Science sans conscience n’est que ruine de l’âme» qui dominait l’humanisme de la renaissance de la littérature du 15e siècle, François Rabelais alerte les esprits actuels de ne pas verser en des polémiques posthumes cruelles face à de vilains génies de la trempe d’Adolf Hitler, Benito Mussolini ou Joseph Staline.

Telle une lampe qui doit révéler sa luminosité pour triompher sur les ténèbres, nous ferions le vœu que les créatures humaines exemplaires occultées par timidité ou par méchanceté soient mobilisées notamment sur la scène politique afin de faire avancer la vision divine qui fonde son assise sur l’accroissement et la dissémination du bien-être collectif. Ainsi, le mélange savoureux « science et conscience » se dresse comme une recette magique qui sortirait des nations de leur marasme en propulsant leurs économies vers des sentiers de croissance prospères.

À juste titre, quand des figures politiques et humanitaires sont cultivées et concilient compétence et compassion au cours de leurs périples terrestres, les galeries de l’histoire des civilisations modernes s’entendent à les panthéoniser en tant que des êtres immortels. Le révérend Martin Luther King, l’ancien président de l’Afrique du Sud, Nelson Mandela et Mère Teresa, tous des Prix Nobel incontestables de la paix, en sont des exemples notoires.

Tant de plaies issues des guerres inutiles et des absurdités idéologiques, le monde a plutôt besoin d’être gouverné par des dirigeants humbles, épris des approches holistiques qui accordent priorité à la paix, à l’inclusion, au bien-être collectif, à la vie. Le scénario idéal pour que cette ère éclairée de saines compétitions dynamiques du savoir et du savoir-être soit imbibée d’amour et de projets viables serait que les dirigeants soient adéquatement dotés de «science et conscience».

Lorsque le gouvernant est habité par la sagesse, un cœur rempli de vertu, de charité et qu’il possède à la fois des capacités cognitives substantielles pour résoudre avec dextérité les problèmes techniques, politiques et économiques, c’est toute la société qui en profite. À défaut d’une excellente capacité scientifique - très peu de gens en possèdent suffisamment d’ailleurs - le dirigeant doit au moins savoir s’entourer des belles âmes et des beaux esprits afin de donner des réponses adéquates aux défis à se dresser devant la société.  

Quand des personnalités de cet acabit s’investissent dans la sphère politique pour s’impliquer dans le service public, leurs pays ne sont pas les seuls à en jouir. C’est toute l’humanité qui en savoure les résultats fructueux à travers les motivations, les inspirations, les incitations aux bonnes pratiques et aux attitudes positives susceptibles de se propager tel un parfum à l’odeur d’eucalyptus.

Permettez que je vous hypnotise dans une inspection idyllique en imaginant des sosies de la trempe de Nelson Mandela à la tête de chaque État de la planète.  Vous comprenez : il n’y aurait plus de guerre. La réconciliation, l’amour, la générosité et la bonne gouvernance aromatiseraient les cœurs et convertiraient même les âmes les plus incrédules et orgueilleuses. C’est un idéal.

 

Revenant au cas de Zemmour, comprenons que de telles espèces humaines - dépourvues de conscience, mais munies d’une certaine expertise apte à manipuler, persuader et fidéliser des adeptes et collaborateurs à leur cause injuste - placées à de hautes fonctions politiques, sont hyper dangereuses. Elles détiennent des compétences à développer des pensées sophistiques dans l’objectif d’opérer des missions sadiques pour semer la terreur, hypothéquer la paix, la joie et la sécurité sur l’immense orbe. Transformées fort souvent en psychopathes et sociopathes, ces âmes maléfiques peuvent se délecter à traumatiser et ôter la vie à d’autres personnes comme si ces dernières étaient des dessins animés. Ces êtres sans conscience se foutent des principes de la bioéthique qui plaide en faveur des attitudes et aptitudes à concilier les capacités scientifiques avec leur acceptabilité morale.

À l’instar d’Adolf Hitler, de tels dirigeants peuvent exterminer des millions de vies innocentes par la psychopathie qui sied avec le cœur vide d’amour couplé de leur mental déséquilibré. Chez Zemmour, la dialectique y perçoit les mêmes gênes de la haine, du racisme et de la folie du psychopathe A. Hitler. Il y a des risques à ne pas encourir.

Apte à soutenir des arguments sans queue ni tête pour défendre sa cause injuste, Zemmour salit la mémoire de l’Arc de Triomphe. Son triomphe personnel équivaudrait à un échec universel qui basculerait les acquis des droits humains. La France ne saurait descendre si bas de son piédestal.

Carton rouge à Zemmour !

 

Carly Dollin

carlydollin@gmail.com

 

 

Références

  1. Kapur & Mchale (2005), “Give Us Your Best and Brightest: The Global Hunt for Talent and Its Impact on the Developing World”, Center for Global Development.
  2. Boudarbat and Connolly (2013), “The Gender Wage Gap among Recent Postsecondary Graduates in Canada: A Distributional Approach,” Canadian Journal of Economics.
  3. Wong & Yip (1999) “Education, economic growth, and brain drain” Journal of Economic Dynamics and Control, 1999, vol. 23, issue 5-6, 699-726
  4. Schultz, T. (1963) Economic Value of Education. Columbia University Press, New York.
  5. Dickson, D. (2003), ‘Mitigating the Brain Drain is a Moral Necessity’. Science and Development Network
  6. Lucas R. (1988) “Human Capital: A Theoretical and Empirical Analysis with Special Reference to Education
  7. Card, D. (1999) “The Effects of Immigration on the Labor Market Outcomes of Natives”, NBER
  8. Docquier, F. (2007) « Fuite des cerveaux et inégalités entre pays”.  Revue d'économie du développement 2007/2-3 (Vol. 15)
 

 

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