De bonnes élections ! Pas d’autre choix !

Dans une note publiée ce mardi 19 juillet 2016 le Bureau de communication de la Présidence a informé que l’arrêté convoquant le peuple dans ses comices pour le 9 octobre 2016 a été adopté et signé après avoir été largement débattu au cours du Conseil des ministres présidé par le Président Privert et accompagné du Premier ministre Enex Jean Charles. Toujours selon cette note, au cours de ce conseil des ministres « le Président de la République a rappelé l’importance de la date du 9 octobre 2016, retenue par le Conseil électoral provisoire pour la reprise des joutes électorales de 2015, rendez-vous crucial pour l’avenir politique du pays. » Sous aucun prétexte, nous ne pouvons rater cette échéance ! Je vous exhorte tous à participer au processus devant aboutir au respect de cette date, a-t-il affirmé, indiquant avoir pris la décision de convoquer le peuple dans ses comices tout en restant à la disposition de l’Assemblée nationale appelée à prendre, le cas échéant les dispositions qui s’imposent dans le cadre de l’application de l’article 7 de l’Accord du 5 février 2016. 

Dans une note publiée ce mardi 19 juillet 2016 le Bureau de communication de la Présidence a informé que l’arrêté convoquant le peuple dans ses comices pour le 9 octobre 2016 a été adopté et signé après avoir été largement débattu au cours du Conseil des ministres présidé par le Président Privert et accompagné du Premier ministre Enex Jean Charles.

 

Toujours selon cette note, au cours de ce conseil des ministres « le Président de la République a rappelé l’importance de la date du 9 octobre 2016, retenue par le Conseil électoral provisoire pour la reprise des joutes électorales de 2015, rendez-vous crucial pour l’avenir politique du pays. » Sous aucun prétexte, nous ne pouvons rater cette échéance ! Je vous exhorte tous à participer au processus devant aboutir au respect de cette date, a-t-il affirmé, indiquant avoir pris la décision de convoquer le peuple dans ses comices tout en restant à la disposition de l’Assemblée nationale appelée à prendre, le cas échéant les dispositions qui s’imposent dans le cadre de l’application de l’article 7 de l’Accord du 5 février 2016. 

 

L’échec encore une fois de la tenue de l’Assemblée nationale laissait prévoir une décision de l’Exécutif. Le blocage de la situation politique entretenu par des groupes voulant jouer en eau trouble devant leur impossibilité à imposer leur volonté avait provoqué de nombreuses réactions de secteurs et de citoyens réclamant une décision ferme de l’Exécutif, quel que soit celui à sa tête, pour la poursuite du processus électoral.

 

Des suspicions entoureront toujours l’Exécutif et les autres pouvoirs de l’État quant à leur désir caché de favoriser l’un ou l’autre des candidats. C’est un instinct presque atavique chez nous qui se renforce avec la précarité généralisée de notre société. Les postes au niveau du pouvoir d’État offrent de nombreux privilèges. Ceux qui en bénéficient ne peuvent s’empêcher d’afficher leurs attributs de chefs. La bataille sera donc forcément rude et la plupart des acteurs en lutte seront prêts à tous les coups bas pour arriver à leurs fins.

 

Mais comment aujourd’hui, dans les conditions de circulation de l’information, quelqu’un aurait-il la latitude de truquer les élections en faveur d’un candidat ? Certes on a vu comment même la communauté internationale était prête à cautionner un hold-up électoral concocté par le pouvoir précédent. Devant la pression de la société, les dénonciations de la presse et l’activisme de tous les secteurs politiques, le coup n’a pu réussir.

 

Notre pays ne peut faire l’économie des élections pour l’installation d’un personnel politique avec une certaine crédibilité. Passer le 7 février prochain, sans le respect de cet agenda, nous plongera certainement dans un chaos que rien ne pourra stopper. Cela ouvrira la voie à des aventures qui sont déjà le passé sur le continent africain par exemple. Nous savons que des nostalgiques de pouvoirs ayant déjà échoué aimeraient bien arriver à ce stade de déliquescence totale pour être en mesure de mettre le masque qu’ils veulent à la démocratie. Quand nous connaissons les menaces qui pèsent partout sur la planète, nous Haïtiens, nous devons nous battre, et l’Étranger y aurait intérêt, pour qu’aucune criminalité ne s’installe au pouvoir. Nos vies, celles de nos familles, de nos enfants, nous devons les sécuriser, ici, sur notre terre. Nous n’avons pas d’autre choix.

Gary Victor

 

 

 

Au pays de Jean Jacques Dessalines, la politique occulte tout.  Des hôpitaux publics dysfonctionnels depuis environ trois mois  à cause d'une grève des médecins résidents. Le nom d’un sénateur de la République aurait été cité dans ce mouvement. La gourde poursuit lentement, mais surement sa dévaluation. L’Université d’État d’Haïti, en crise depuis plusieurs mois, est incapable de bien planifier les concours d’admission. Des parents sont scandalisés devant la forte augmentation des frais scolaires. Autant de questions qui attendent une réponse et que la politique, comme elle se pratique ici à notre détriment, oublie.

 

Jacques Desrosiers

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